La Fédération sénégalaise de judo a pris la décision de suspendre provisoirement sa participation aux compétitions internationales. Cette option découle, selon le communiqué de l'instance fédérale, de la démolition du Dojo National Maître Amara Dabo, à la fois siège et centre d'entraînement des équipes nationales. Ce qui, selon lui, a entrainé de lourdes conséquences pour la course aux qualifications de nos judokas aux Jeux Olympiques de « Paris2024 » et à la préparation de notre élite jeune aux Jeux Olympiques de La Jeunesse « DAKAR 2026 ».
La démolition du Dojo National Maître Amara Dabo, siège de la Fédération et centre d'entraînement des équipes nationales continue d'entraver le fonctionnement et la bonne marche du judo sénégalais. L'impact négatif sur les activités sportives et administratives de la structure a poussé la Fédération sénégalaise de judo et disciplines associées, dans un communiqué rendu public ce lundi 5 février, à suspendre provisoirement sa participation aux compétitions internationales.
«Face à l'absence d'une solution transitoire satisfaisante, pour permettre à l'administration de fonctionner et aux internationaux de s'entrainer, la FSJDA, se trouve dans d'énormes difficultés pour mener à bien ses activités de mission de service public. En effet, depuis notre expulsion du Dojo National, nous avons par des correspondances proposées aux autorités des lieux pouvant abriter provisoirement, la FSJDA, en attendant de construire avec l'aide de la coopération internationale un dojo aux standards internationaux. C'est dans ce cadre que la FSJDA, a pris avec un profond regret, la difficile option de suspendre provisoirement sa participation aux compétitions internationales », déplore Me Babacar Ngom, président de l'instance du judo.
Cette mesure qu'il estime être « la seule alternative qui s'offre à la FSJDA » devrait, selon lui, entraîné de lourdes conséquences pour la course aux qualifications des judokas sénégalais aux Jeux Olympiques de « PARIS 2024 et à la préparation de notre élite jeune aux Jeux Olympiques de La Jeunesse « DAKAR 2026 », sans compter les championnats d'Afrique et du Monde.
« En effet, les compétitions internationales sont des rendez-vous où le sportif de haut niveau a le devoir de défendre valablement les couleurs nationales pour mériter de la nation et donner une image positive de son pays. Cette légitime ambition passe nécessairement par une bonne préparation des athlètes et un suivi administratif afin de mettre nos représentants dans les conditions optimales de performance », soutient-il. Face à cette situation, le patron du judo sénégalais n'en espère pas moins l'appui du ministère des Sports pour permettre aux judos sénégalais de répondre aux exigences du sport de haut niveau.
«Or, la situation actuelle du judo sénégalais, caractérisée par l'absence de siège pour le traitement des dossiers et de lieu d'entrainement pour les internationaux, ne nous donne pas la possibilité de répondre favorablement aux exigences du haut niveau. C'est pourquoi, nous comptons sur l'appui des autorités du Ministère des Sports et du CNOSS, pour la reprise effective des activités internationales de la FSJDA au grand bénéfice de notre judo et de nos judokas », exhorte-t-il.