Congo-Brazzaville: Banditisme - Le lycée technique 5-février sera fermé jusqu'à nouvel ordre

A compter de la semaine prochaine, les cours seront suspendus au lycée technique et commercial 5-février 1979, à Brazzaville, jusqu'à la fin des échanges entre le ministre de l'Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, et les parents d'élèves.

Suite au blasphème du drapeau national au lycée technique et commercial 5-février 1979, dans le cinquième arrondissement de Brazzaville, Ouenzé, le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé a annoncé des mesures fermes. « A compter de la semaine prochaine, les cours seront suspendus dans ce lycée jusqu'à la fin de mes échanges avec les parents d'élèves ; les inscriptions des élèves de ce lycée aux examens d'Etat sont également suspendues », a-t-il fait savoir lors de sa descente sur les lieux le 7 janvier en présence, entre autres, du maire de Ouenzé, Marcel Nganongo; du président de l'Association des parents d'élèves et étudiants du Congo, Christian Grégoire Epouma.

Par ailleurs, tous les responsables, notamment les deux proviseurs, les directeurs des études, les surveillants généraux et les représentants des élèves sont appelés à identifier les élèves impliqués dans cette grave situation, le 10 février au plus tard. Aussi, les élèves de ce lycée ne pourront être inscrits aux examens d'Etat qu'une fois que le ministre aura reçu les parents de ceux en classe de terminale. A cette occasion, chaque élève devra se faire accompagner de ses parents.

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La cause

Le 5 février de cette année, jour anniversaire de ce lycée technique et commercial éponyme, les élèves de l'autre lycée technique et commercial 1er mai ont effectué le déplacement de Ouenzé pour la célébration. Ces lycéens, repartis en écuries de "Bébés noirs", ont tenté de déchirer le drapeau national qui a finalement été descendu du mât puis remplacé par leur drapeau de couleur bleu de nuit, avec une inscription blanche à peine visible. « Après l'armée, c'est nous », peut-on lire sur la vidéo qui retrace la scène, devenue virale sur les réseaux sociaux.

« Qualifier cet acte d'un incident, d'incivisme, c'est dire bassement les choses. Il s'agit d'un viol contre la République. Puisque tout viol est un crime, nous apportons les solutions qu'il faut au crime », a déclaré le ministre de l'Enseignement technique et professionnel, s'adressant aux élèves d'un ton ferme et non négociable.

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