Madagascar: Antsirabe - Un repris de justice viole une adolescente

Après avoir purgé sept ans de prison, un homme a de nouveau été arrêté et mis en garde à vue à la gendarmerie d'Andranomanelatra, à Antsirabe, pour viol.

Aucun doute, il va retourner en prison. On parle d'un ancien condamné, âgé de 26 ans, capturé et mis en garde à vue, au poste de la gendarmerie d'Andranomanelatra, à Antsirabe II, depuis dimanche, pour viol sur mineure.

À peine a-t-il respiré l'air de la liberté, après sept ans passé à l'ombre, qu'il a récidivé. Le délit dont il avait été reconnu coupable, était un cambriolage commis avec des circonstances aggravantes. Cette fois, il a violé une adolescente de 14 ans.

C'était vendredi, vers 16h30. Un autre gars et lui se sont présentés chez les parents de l'adolescente, à Antanetibe-Ambano. Selon leur explication, ils devaient récupérer des poulets auprès de leurs proches, mais ils ne connaissent pas encore leur adresse. Aussitôt, le père a envoyé sa fille les conduire jusqu'au village voisin où vivent les personnes qu'ils cherchaient.

Mais en cours de route, le taulard aurait attrapé, traîné et agressé sexuellement l'adolescente, dans un champ de maïs, au bord d'un ravin.

Attesté

Après l'avoir violée, il a fait semblant de la raccompagner chez elle. La responsabilité de l'autre quidam dans le crime n'est pas tout de suite déterminée, du fait que l'enquête se poursuit encore. Néanmoins, c'est en pleurs que la jeune victime a raconté ce qu'ils leur ont fait.

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La gendarmerie n'a été informée que le lendemain matin, quand l'enfant et ses parents étaient en ville, au Centre hospitalier de référence régional. Le médecin a attesté, par certificat médical, que le viol a eu lieu.

Les gendarmes ont appris que l'auteur a pris la fuite et s'est caché dans la commune d'Alakamisy. Ils lui ont mis la main au collet, dès dimanche, et l'ont ramené à Andranomanelatra où il habite d'ailleurs. Il est enfermé dans la chambre de sûreté en attendant son transfert au parquet. Les parents de la victime ont formulé une plainte à son encontre.

Même si l'État procède, aujourd'hui, au durcissement des peines déjà draconiennes prévues par le Code pénal pour les violeurs, il ne se passe pas un seul jour sans que nous n'entendions parler d'enfants ou de femmes victimes d'un crime sexuel, ces derniers temps.

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