La décision du Chef de l'Etat de reporter l'élection présidentielle demeure une véritable agression contre la Constitution et un manque considérable de respect et de considération vis-à-vis du peuple souverain. C'est la position du Forum civil. Dans un communiqué de presse, le Forum civil tient à rappeler au peuple sénégalais qu'il a toujours répondu présent à chaque fois que le Chef de l'Etat a eu à appeler à des concertations.
La décision du Chef de l'Etat de reporter l'élection présidentielle demeure une véritable agression contre la Constitution et un manque considérable de respect et de considération vis-à-vis du peuple souverain. C'est la position du Forum civil. Dans un communiqué de presse, le Forum civil tient à rappeler au peuple sénégalais qu'il a toujours répondu présent à chaque fois que le Chef de l'Etat a eu à appeler à des concertations.
«Le dialogue et la participation sont des constances au Forum Civil et des fondements déterminants des principes directeurs de notre organisation hérités de nos anciens. Mais, pour ce dialogue annoncé, le Forum Civil n'y participera pas. Le Forum civil a constaté avec amertume le traitement déshonorant infligé aux députés de l'opposition et le coup de force perpétré par la majorité parlementaire pour faire passer une loi « déconsolidante » et destructrice des fondements de notre démocratie et de l'Etat de droit », lit-on dans le document.
Ainsi, le Forum civil, section sénégalaise de Transparency International informe le peuple sénégalais qu'il ne participera pas au dialogue annoncé par le Chef de l'Etat. Il demande à l'Union africaine, à la Cedeao, aux Etats Unis, à l'Union européenne, au Canada, à la Grande Bretagne et aux autres partenaires techniques et financiers de prendre des sanctions appropriées, en pareilles circonstances, à l'encontre de tous les acteurs et partisans de ce coup de force constitutionnel, le président de la République, les députés ayant voté le projet de loi qui porte gravement atteinte à la démocratie , les ministres et haut fonctionnaires chargés de l'exécution dudit coup de force, si toutefois la date prévue pour l'élection présidentielle du 25 février 2024 n'est pas respectée.