Le président du Monima, Roindefo Monja, a aussi fait le déplacement, hier, à Ambohitsorohitra, en mémoire de ceux qui ont perdu la vie le 7 février 2009.
Il a ainsi déclaré que « l'on ne devrait pas oublier cette date. C'est ce qui m'a motivé à conduire les gens sur ce lieu, pour une démocratie directe ». Il estime, par ailleurs que dans le temps, « les forces armées comme les parlementaires ont joué le rôle de figurants ». Il pense, en outre, que les « revendications en 2009 ne sont toujours pas réalisées actuellement ». À propos des consultations populaires, il pense que « les élections n'ont pas suivi le processus normal ». C'est ce qu'il qualifie d'« unilatéralisme de facto ». Quant à la participation de son parti ou non aux prochaines élections, Monja Roindefo a tout simplement déclaré que « les citoyens revendiquent des élections transparentes ».