Journée de grève, hier, pour les taxi-be d'Alakamisy-Ambohidratrimo en suspendant leurs activités pour s'aligner le long d'Andranotapahana. Motif de ce mouvement de grève, leur refus de l'ouverture de leur ligne d'exploitation à une autre coopérative de transport, d'une part, et la suppression d'un arrêt intermédiaire qu'ils estiment stratégique, d'autre part.
Depuis quelques jours, les taxi-be d'Alakamisy-Ambohidratrimo sont concurrencés par ceux de la ligne D en reliant Vassacos Antanimena à Ambohidratrimo. Ce qui n'a pas manqué de ravir les usagers qui ont apprécié la nouvelle. En effet, le service offert par les taxi-be d'Alakamisy-Ambohidratrimo laisse à désirer, d'après les usagers. Ils dénoncent notamment le non-respect de l'itinéraire : les véhicules ne parcourent pas le trajet jusqu'au bout, notamment aux heures de pointe, et rebroussent chemin en cours de route. S'y ajoute le comportement des receveurs et/ou chauffeurs vis-à-vis des usagers.
« Ils n'ont aucun respect pour les usagers et le service et à un niveau au ras des pâquerettes. Les surcharges sont le lot quotidien des usagers qui s'entassent comme des sardines, surtout le soir. C'est une très bonne initiative que de permettre à d'autres coopératives d'opérer sur leur ligne », se plaignent tour à tour, plusieurs usagers d'Alakamisy. Il s'agit en majorité d'employés des usines de la zone franche et de paysans issus de la localité. Il n'a pas été indiqué si les taxi-be grévistes allaient poursuivre ou non leur mouvement pour les jours à venir, et risquer d'augmenter davantage leur manque à gagner.