Le gouvernement congolais et plusieurs partenaires ont lancé le 7 févier un projet dénommé GC7, destiné à la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Les financements, estimés à 90,4 millions d'euros, seront apportés par le Fonds mondial de lutte contre ces trois pathologies.
C'est dans la salle de conférence d'un grand hôtel de la place que Gilbert Mokoki, ministre de la Santé, a lancé ce projet sur trois ans, devant plusieurs partenaires tels le Fonds mondial, le PNUD ou encore Catholic relief services (CRS).
Les financements apportés devraient permettre de prendre en charge 85 000 personnes supplémentaires vivant avec le VIH/Sida et 27 000 autres souffrant de la tuberculose. Mais aussi de distribuer au moins 4 millions de moustiquaires pour lutter contre le paludisme, première cause de mortalité au Congo.
« Le paludisme n'épargne personne, du plus simple au plus vieux ; même si on parle des femmes et des enfants qui paient le plus lourd fardeau. C'est tout le monde qui est concerné. Et le paludisme doit être l'affaire de tout le monde en ce qui concerne la lutte », a affirmé Dr Antoine Loussambou, directeur du programme national de lutte contre le paludisme.
Pour le Dr Antoine Loussambou, la lutte contre le paludisme commence par l'assainissement : « La lutte contre le paludisme est d'abord préventive. Le curatif peut venir après. Il faut que le citoyen africain et congolais comprenne qu'en faisant l'assainissement autour de soi, on lutte contre le paludisme », a-t-il conseillé.
Officiellement, jusqu'en 2023, le Fonds mondial a apporté 200 millions d'euros pour lutter contre les trois fléaux au Congo.