15 ans après la tuerie du 7 février 2009, l'ancien vice-premier ministre de la Haute Autorité de la Transition et non moins ancien allié d'Andry Rajoelina, Hajo Andrianainarivelo reste très critique sur la situation actuelle par rapport à celle précédant les événements de 2009. « J'ai choisi de ne pas parler du 7 février hier, afin d'honorer ceux qui ont trouvé la mort et ont été blessés dans tout le pays depuis le retour de l'indépendance », a-t-il souligné sur les réseaux sociaux, hier.
En effet, outre l'événement du 7 février, le pays a connu de multiples heurts qui ont fait des victimes. Si ceux du 10 août 1991 et du 13 mai 1972 restent les plus connus, l'histoire regorge de moments difficiles durant lesquels la population se trouve souvent otage de la politique. « La raison principale de ces luttes était d'exiger la démocratie et l'amélioration de la vie de la population, et pas seulement de s'emparer et de conserver le pouvoir », a-t-il ajouté tout en insistant sur le fait que « cela ne fait pas partie de son habitude, c'est pourquoi il a quitté l'actuel régime ». Le président national du parti Malagasy Miara Miainga reste convaincu que « les dirigeants actuels refont les mêmes erreurs que leurs prédécesseurs et qu'il n'y a pas de changement mais que des déceptions ». « Nous sommes toujours prêts à poursuivre la lutte pour le changement pour le "taninjanaka" , la terre de nos enfants, nous sommes prêts à nous lever et à nous diriger dans le droit chemin », a-t-il terminé.