Congo-Brazzaville: Tricycles motorisés - Des moyens de transport en commun de fortune à haut risque

Tous les jours, en début de soirée, au Grand marché de Pointe-Noire, les commerçants, après avoir vaqué à leurs occupations journalières, montent à bord des tricycles motorisés, communément appelés "Kavaki", pour regagner leurs domiciles. Un moyen de transport pour la population qui s'avère plutôt à risque.

De façon générale, les tricycles motorisés sont utilisés pour le transport des marchandises. En effet, les commerçants sollicitent souvent leurs services pour le transport de leurs marchandises des grands marchés domaniaux vers ceux des quartiers périphériques.

D'autres personnes, par contre, les utilisent habituellement pour assurer le transport de leurs biens au cours des déménagements. Ces engins sont utilisés par plus d'une personne gpour leur prix abordable. Toutefois, depuis quelque temps, ces tricycles motorisés sont désormais employés pour le transport des personnes. Ces transports en commun de fortune sont souvent sollicités par les riverains à partir de 20 heures. A ces heures, la police routière est absente.

Les riverains qui utilisent ce mode de transport en commun illégal prennent des risques inutiles. En fait, la quasi-totalité de ces tricycles motorisés est non assurée. Cela voudrait dire qu'en cas d'accident, les victimes ne seront pas prises en charge.

Les gens qui se déplacent à bord de ces tricycles motorisés s'y entassent. Les routes étant en piteux état, en cas de sinistre, des passagers pourraient perdre la vie. Et c'est tellement triste de se casser un membre ou de perdre la vie dans ces conditions !

Dans ce contexte, les risques ne valent pas la peine d'être prises. Il serait intéressant que les autorités règlent le problème des routes et renforcent les équipes de policiers chargés d'assurer la surveillance de la circulation en soirée. Ces mesures permettront peut-être d'interrompre ce transport en commun de fortune et illégal.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.