Le ministère de la Santé veut mobiliser toutes les parties prenantes pour combattre l'épidémie de dengue. Ainsi, la police, la Special Mobile Force, les responsables des centres communautaires, conseils de districts, municipalités et tous ceux en contact direct avec la communauté sont mobilisés pour lutter contre cette maladie et suivent donc une formation dispensée par les fonctionnaires du ministère. «Nous leur expliquons comment la maladie se transmet, quels sont ses symptômes et ce qu'il faut faire pour la contrer dans les semaines à venir», a déclaré Kailesh Jagutpal lors de l'atelier de travail organisé à cet effet, mercredi, au Sir Harilal Vaghjee Memorial Hall, à Port-Louis.
Kailesh Jagutpal a souligné que le pays fait face aux effets du changement climatique, avec des accumulations d'eau dues aux pluies abondantes dans de nombreuses régions de l'île. «Par conséquent, le nombre de moustiques a augmenté, entraînant une transmission accrue de la dengue. Le ministère ne peut agir seul pour éliminer la dengue, mais chaque Mauricien doit prendre conscience des mesures à prendre pour se protéger contre cette maladie. Tout comme nous connaissions les précautions à prendre pendant la pandémie de Covid-19, il est crucial de se protéger à nouveau maintenant.» Il espère que le message sera mieux reçu avec le soutien de toutes les parties prenantes. «Pour le mois de février, nous ne savons pas à quoi nous attendre. Nous devons donc prendre des mesures pour les prochains mois, en anticipant une augmentation des pluies, des cyclones, des déchets et des accumulations d'eau.»
Toutefois, il reconnaît que cette épidémie de dengue est sans précédent. Interrogé sur des cas de choléra aux Comores, le ministre a voulu se montrer rassurant. «Le choléra n'existe pas à Maurice. Nous avons déjà mis en place un système à l'aéroport, notamment le formulaire de déclaration de santé et nous demandons à chacun de le remplir correctement. La surveillance est renforcée au port et à l'aéroport. Si vous ressentez des symptômes en entrant dans le pays, n'hésitez pas à nous contacter. Nous comptons sur la collaboration de tous dans cette situation.»