Curoca (Angola) — Trois tonnes et demi de tomates se détériorent, dans la localité de Monte Negro, municipalité de Curoca, province de Cunene, en raison du manque de moyens pour leur écoulement, associé à l'état dégradé de la voie de communication.

La route de 50 kilomètres qui relie le quartier au siège de la municipalité (Oncócua) est assez accidentée, composée de gros rochers et de cours d'eau, ce qui rend impossible le déplacement des véhicules, par conséquent l'écoulement des produits.

Le fait a été confirmé vendredi par l'administrateur municipal de Curoca, Domingos Taby, lors d'une visite aux petits agriculteurs situés sur la rive droite du fleuve Cunene.

Domingo Taby a souligné que, malgré le problème de sécheresse cyclique, certains paysans se sont déplacés vers cette zone riche en ressources en eau pour produire et garantir la subsistance de leurs familles, ainsi qu'extraire certains surplus, mais malheureusement une grande partie de ces produits pourrissent.

A l'occasion, le responsable a déploré les dégâts massifs causés à l'un des produits les plus consommés par les familles angolaises, la "tomate", car elle est périssable, tout cela à cause du mauvais état de la route d'accès, qui décourage les automobilistes de circuler dans ces zones.

Il a fait valoir qu'en plus du manque de transports, la pluie dans la région est un autre facteur qui empêche les agriculteurs de vendre leurs produits dans d'autres localités environnantes de la région.

La municipalité de Curoca, à 333 kilomètres de la ville d'Ondjiva, compte 48 mille 40 habitants, répartis en deux communes, notamment Oncócua et Chitado.