Congo-Brazzaville: Recruter davantage de médecins spécialistes pour améliorer l'offre des soins

Dans le but d'améliorer l'offre des soins, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a ouvert, le 9 février à Brazzaville, un atelier sur les perspectives d'employabilité des médecins en formation de spécialistes à la faculté des sciences de la santé de l'Université Marien-Ngouabi.

L'offre des soins des spécialistes est faible dans les départements en dehors de Brazzaville et Pointe-Noire, a indiqué le ministre de la Santé et de la Population, en soulignant que l'ouverture progressive des douze hôpitaux généraux va considérablement augmenter les besoins en médecins spécialistes. « A ce jour, 386 postes de médecins spécialistes sont vacants dans les hôpitaux du Congo. Ces postes peuvent être pourvus par les médecins spécialistes formés dans les différentes filières existantes à la faculté des sciences de la santé », a fait savoir Gilbert Mokoki.

Les chiffres évoqués par le ministre indiquent qu'en 2011, le pays comptait 524 médecins tandis qu'à ce jour le nombre est passé à 1216 médecins dans les hôpitaux. Parmi eux, 257 médecins spécialistes, soit une proportion de 21%, évoluent majoritairement dans les hôpitaux généraux de Brazzaville et de Pointe-Noire. « Le gouvernement travaille pour que notre système sanitaire dispose d'un personnel de santé en quantité et en qualité. De même, il tient à ce que le personnel soit repartit de façon équitable sur l'ensemble du territoire national », a-t-il ajouté.

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Ainsi, le plan d'appui à la formation des médecins spécialistes que propose le ministère de la Santé et de la Population, dans le cadre de la revitalisation des districts sanitaires, devrait constituer une base pour renforcer l'offre des soins des spécialités. Par ailleurs, la problématique de formation de médecins spécialistes impose de finaliser le plan de développement des ressources humaines du ministère. L'élaboration dudit plan nécessite, selon le ministre, une maîtrise des besoins actuels et futurs, une planification des formations et une bonne gestion des carrières.

La partie scientifique qui a ponctué cet atelier, en série d'exposés et de questions-réponses, a permis d'éclairer la lanterne de l'ensemble des participants : cadres du ministère, enseignants de la faculté des sciences de la santé, médecins en formation de spécialité sur les perspectives d'employabilité de ces derniers.

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