La session extraordinaire de l'Assemblée nationale a pris fin hier, après 12 jours de travaux exactement tel qu'il est prévu par la Constitution.
Gouvernement - Députés. Christine Razanamahasoa a repris son fauteuil de présidente de l'Assemblée nationale, à l'occasion de la cérémonie de clôture de la session extraordinaire qui a vu, entre autres personnalités, la présence du Premier ministre Christian Ntsay et du président du Sénat, Richard Ravalomanana.Les travées de la Chambre basse étaient assez clairsemées même si les députés Brunelle Razafintsiandraofa, Paul Bert Rahasimanana alias Rossy, Monique Rasoazananera et autres n'étaient pas passés inaperçus. Plusieurs ministres étaient également de la partie, pour ne nommer que Naina Andriantsitohaina, Tahiana Razafindramalo, Joël Razafimandranto, Hanitra Razakaboana, Olivier Jean-Baptiste, Paubert Mahatante, Justin Tokely, Herilala Rakotoarimanana...
Décapitations et mutilations. La cheffe de la Représentation nationale a profité de la présence des membres du gouvernement, tout particulièrement ceux en charge de la sécurité pour leur rapporter « l'angoisse des citoyens face à la recrudescence de l'insécurité en dépit des actions des forces de l'ordre ». Christine Razanamahasoa de citer notamment « les actes de kidnapping et les décapitations ». Avant d'ajouter qu' « on assiste même à des mutilations des membres inférieurs ».
Elections législatives. La présidente de l'Assemblée nationale a aussi fait part de « la préoccupation des ménages devant l'inflation qui entraîne la hausse incessante du coût de la vie ». Elle recommande à l'Exécutif d'écouter tout le monde comme elle demande aux députés de faire leurs rapports à ceux qui les ont élus dans leurs districts respectifs. A propos justement d'élections, Christine Razanamahasoa de faire remarquer que « les membres de l'Hémicycle de Tsimbazaza sont en fin de mandat ». Sans laisser rien transparaître par rapport à son intention d'être encore candidate ou pas, dans sa circonscription d'Ambatofindrahana aux prochaines législatives. Ce qui ne l'a pas empêché de dire que « la Nation a besoin d'être guérie » et que « personne n'a intérêt à diviser les Malgaches ni à faire usage de la force sous toutes ses formes ».