Thiès — Le Sénégal, dans la mise en oeuvre de sa politique de santé, "a largement dépassé" le taux d'exécution de 52 % de l'ensemble des pays africains en matière d'application du règlement sanitaire international (RSI), a assuré, vendredi, à Thiès (ouest), le directeur général de la santé publique, Barnabé Gning.
Le Sénégal en était à ce niveau d'exécution, concernant les capacités sanitaires incluses dans le RSI, a-t-il dit sur la base d'une évaluation faite en 2022.
Les pays africains réunis avaient un taux d'exécution de 52 %, a précisé Bernabé Gning, ajoutant être sûr que le Sénégal, entre-temps, a dépassé cette moyenne.
En 2022, la moyenne mondiale en termes d'application du règlement sanitaire international était de 65 %, selon le directeur général de la santé.
Le Sénégal a de bonnes performances concernant 15 points du RSI et est appelé à faire davantage d'efforts dans neuf autres, a-t-il dit sur la base de l'évaluation faite il y a deux ans.
Des agents de plusieurs ministères se sont réunis de lundi à vendredi à Thiès pour évaluer le système national de santé, avec les outils de mesure du règlement sanitaire international.
M. Gning a relevé des "indicateurs objectivement vérifiés, qui démontrent aujourd'hui la bonne place du Sénégal en termes de mise en oeuvre du règlement sanitaire international".
Il reste toutefois des efforts à faire pour arriver à des "performances maximales", a-t-il reconnu.
"Le nombre d'activités à mener" par le Sénégal pour améliorer ses performances dans ce domaine "ne nous fait pas peur", a assuré Bernabé Gning, médecin et spécialiste de la santé publique.
Selon lui, il s'agit d'activités "simples", qui sont relatives à la coordination et au financement des services du ministère de la Santé et de l'Action sociale.
Un plan d'action a été élaboré par le ministère pour améliorer ses performances sur la base des critères du RSI, des activités de suivi-évaluation sont prévues en même temps pour y arriver, a assuré M. Gning.