Un élève de Grade 3, âgé de huit ans, a subi un traumatisme après avoir été agressé à l'oreille par un autre élève de sa classe. L'incident a eu lieu le vendredi 2 février dans une école primaire confessionnelle à Rose-Hill. Ayant développé une infection à l'oreille à la suite du coup reçu, le garçonnet a dû subir une chirurgie. Le père de l'enfant a fait appel à plusieurs instances pour qu'une médiation entre les deux familles ait lieu mais jusqu'ici, rien de tel ne s'est produit.
Le papa de l'enfant s'est confié à l'express et nous a raconté la mésaventure de son fils. «Mon fils a été frappé par un autre élève de sa classe, le vendredi 2 février, lors de la récréation et en l'absence d'un instituteur. Il était assis dans un coin lorsque ce camarade de classe l'a approché et lui a donné un coup de poing à l'oreille sans qu'il n'en sache la raison. Mon fils n'a pu esquiver et a pris un bon coup à l'oreille. Ensuite, l'élève lui a également donné un coup de pied. Mon fils a subi cette agression en silence et ne m'en a jamais fait part par crainte de représailles. Cependant, il y avait d'autres élèves qui ont été témoins de la scène.»
Le vendredi après-midi, le garçonnet est rentré chez lui et s'est plaint de maux d'oreille. «J'ai pensé que ce n'était qu'une douleur passagère. Mais comme la douleur persistait, je l'ai emmené à l'hôpital. Le personnel médical n'a rien constaté de grave. Le soir, la douleur s'était intensifiée et son oreille a commencé à enfler.»
Le samedi 3 février, le papa a emmené son fils chez un médecin du privé. «Le médecin lui a donné des médicaments et a fait un pansement. J'ai dû l'interroger à propos de ces douleurs à l'oreille pour que mon fils m'avoue finalement avoir été agressé à l'école par un camarade de classe.»
Ayant peur pour son fils, le papa a porté plainte au poste de police de Rose-Hill car ce n'est pas la première fois que l'enfant se fait agresser au même endroit à l'école. «La première fois, c'était en septembre de l'année dernière. On lui avait tiré les oreilles et il avait eu très mal. La direction de l'école auprès de qui je m'étais plaint n'a rien fait à ce sujet. Cette fois, après avoir déposé une plainte à la police pour agression, j'ai pris un formulaire F58 et je l'ai emmené encore une fois à l'hôpital. Il a subi une radiographie et on m'a dit qu'il avait une infection à l'oreille. On m'a informé qu'il fallait l'admettre le temps de lui administrer des antibiotiques. J'ai refusé car le médecin du privé lui avait déjà prescrit des antibiotiques. Je l'ai ramené chez ce médecin. L'infection était telle que le médecin du privé a dû l'opérer.»
Le père de la petite victime se dit confronté à un manque de réactivité de la part de la direction de l'école et des autorités compétentes concernant l'agression subie par son fils. Malgré ses efforts pour signaler l'incident à l'école et au Service Diocésain de l'Education Catholique (SeDEC) et demander une médiation entre lui et les parents de l'agresseur de son fils en présence des deux enfants, il n'a pas encore obtenu satisfaction.
La maîtresse d'école a seulement pris note de l'incident. Jusqu'ici, le SeDEC ne l'a pas contacté. En attendant, ce papa a pris l'initiative d'avertir la Child Development Unit pour obtenir un soutien psychologique pour son fils afin que celui-ci parvienne à surmonter le traumatisme de cette agression gratuite. Cependant, le papa reste préoccupé par le bien-être de son fils à l'école, craignant qu'il ne soit à nouveau victime de coups.
Ce père de famille considère qu'il est essentiel que l'école et les autorités concernées prennent rapidement des mesures pour assurer la sécurité et le bien-être de tous les élèves, ainsi que pour traiter efficacement les plaintes en cas d'agression. Il continuera à faire pression sur celles-ci pour que ce genre d'incident ne se reproduise plus.
Sollicitée, la SeDEC explique qu'elle est au courant de cette affaire et qu'une enquête a été initiée.