Congo-Brazzaville: Après les inondations, la crainte des maladies

Des maisons inondées au quartier Tchouri au sud de Brazzaville, le 21 janvier 2024.

Neuf départements inondés, 525 000 personnes touchées et 27 morts, c'est le bilan officiel des inondations du mois de janvier au Congo-Brazzaville. Les autorités alertent sur les conséquences sanitaires.

Alors que la décrue est toujours en cours dans certaines zones, les autorités alertent sur de possibles conséquences sanitaires, notamment les risques d'épidémie de choléra. Aucun cas n'a été détecté pour le moment.

Le docteur Jean-Médard Kankou, directeur de l'épidémiologie et de la lutte contre la maladie, au ministère de la Santé, appelle les populations à la vigilance : « Quand il y a eu les inondations, il y a plusieurs sources d'eau qui ont été polluées. Il y a des villages entiers qui étaient inondés, les toilettes, tout était inondé. Et donc, après la décrue, il faut craindre le risque de maladies émergentes et de maladies à potentiel épidémique comme le choléra.

« Détecter précocement »

« Voilà pourquoi, au niveau du ministère la Santé, les équipes ont été dépêchées pour renforcer les capacités des agents de santé dans la surveillance épidémiologique et pour pouvoir détecter précocement toutes les maladies à potentiel épidémique et ainsi organiser rapidement la riposte si cela arrivait.

« Effectivement, il y a des conseils sanitaires à donner. Par exemple, en ce qui concerne l'alimentation, bien cuire les aliments avant de les consommer et bouillir l'eau ou la traiter avant de la consommer. Parce que, en effet, la crainte, c'est surtout ces maladies d'origine hydrique comme l'exemple du choléra ou de la shigellose ou encore de la salmonellose. C'est surtout ça que nous craignons. »

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