Afrique: Table ronde d'Abuja pour la transformation économique en Afrique de l'Ouest et du Centre

communiqué de presse

Publiée par : Wale Edun, OFR, ministre des Finances et ministre coordinateur de l'économie, Nigeria, et président du Forum des gouverneurs africains de la Banque mondiale, et Ousmane Diagana, vice-président pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, Banque mondiale.

A. Introduction

1. La table ronde pour la transformation économique en Afrique de l'Ouest et du Centre s'est tenue le jeudi 8 février 2024 à Abuja, au Nigeria. Elle était organisée conjointement par le gouvernement du Nigeria et la Banque mondiale. La table ronde était l'occasion pour les gouverneurs du Groupe de la Banque mondiale de discuter sur la façon, (i) de progresser sur des priorités ambitieuses pour le développement de la région, (ii) dont l'évolution en cours du Groupe de la Banque mondiale (GBM) pourrait contribuer à accélérer ces progrès, et (iii) dont les gouverneurs peuvent s'engager et soutenir un ensemble ambitieux de financements et de politiques pour IDA21.

2. Des représentants du Bénin, du Cabo Verde, du Tchad, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Nigeria, du Sénégal, de la Sierra Leone, de la Mauritanie et du Togo ont participé à la table ronde. Elle était coprésidée et animée par S.E. M. Wale Edun, ministre des Finances et ministre coordinateur de l'économie du Nigeria et président du Forum des gouverneurs africains de la Banque mondiale, et M. Ousmane Diagana, vice-président régional de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Mme Anna Bjerde, directrice générale des opérations de la Banque mondiale, était présente et a prononcé le discours d'ouverture.

B. Délibérations et engagements

3. Alors que les pays africains sont aux prises avec un ensemble de crises interdépendantes, la transformation économique du continent est réalisable, mais nécessitera l'adaptation des opportunités aux priorités clés du développement. Le GBM est un partenaire clé dans cette entreprise et sa transformation en cours renforcera sa capacité à soutenir les populations d'Afrique de l'Ouest et du Centre.

4. La table ronde a discuté et réaffirmé les priorités clés pour la région, notamment l'amélioration du capital humain, la création d'emplois grâce au développement du secteur privé, la sécurité alimentaire et la nécessité de renforcer l'inclusion financière et d'étendre les filets sociaux. L'importance du soutien budgétaire pour stabiliser la macroéconomie et créer un espace fiscal pour les investissements a été soulignée, ainsi que la nécessité pour les gouvernements d'intensifier leurs efforts et renforcer la génération de revenus nationaux. Les participants ont également reconnu les efforts déployés par le GBM pour demeurer engagé durant les crises.

5. La table ronde a souligné le besoin crucial d'investir dans des infrastructures résilientes dans la région. L'accélération de l'accès à l'électricité, de la numérisation et de la connectivité des transports favorisera la croissance, augmentera l'inclusion sociale et consolidera la stabilité fiscale. Les participants ont reconnu la nécessité d'un leadership national fort et d'investissements importants, principalement par la mobilisation du financement du secteur privé.

6. Les participants ont également échangé sur les bénéfices de l'intégration financière. La discussion s'est concentrée sur la nécessité d'harmoniser les réformes et les systèmes dans les États membres. Pour y parvenir, des engagements politiques soutenus et des investissements dans la capacité des organismes régionaux seront nécessaires.

C. Résultats

7. Un consensus s'est dégagé sur le fait que les pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre peuvent réaliser et maintenir des gains de développement améliorant de façon tangible la vie de leurs citoyens grâce à des approches stratégiques pour une croissance durable, la création d'emplois, la mobilisation du secteur privé et la transformation économique. Le processus d'évolution du GBM s'aligne pleinement sur cette ambition, et il sera essentiel d'amplifier la voix des pays africains dans ce processus pour garantir les progrès accélérés de ces priorités.

8. L'IDA est la principale source de financement du développement pour les pays d'Afrique et offre un soutien essentiel à l'adaptation climatique, la prévention des conflits et la mobilisation du secteur privé. La poursuite d'un IDA puissant est impératif pour atteindre les aspirations régionales en matière de développement, et la table ronde a convenu de travailler conjointement par l'intermédiaire du caucus africain pour une reconstitution substantielle de l'IDA21.

D. Conclusion

9. L'importance de cette table ronde a été soulignée par la présence de nombreux ministres africains des finances, qui se sont concentrés sur un ensemble de questions essentielles pour le développement durable en Afrique. L'unité et l'engagement démontrés ici sont révélateurs d'une vision partagée de la prospérité en Afrique de l'Ouest et du Centre, les participants étant désireux de poursuivre ce dialogue et cette collaboration afin d'améliorer la vie des citoyens de la région.

10. La table ronde a établi de solides bases pour le prochain sommet annuel des ministres africains des Finances à Abuja. Une réunion de suivi sera organisée le 26 février entre les gouvernements participants afin de convenir des étapes suivantes.

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