A quelques semaines des élections législatives et régionales, l'agitation gagne la classe politique.
Si la plupart des partis de l'opposition ont annoncé leur participation aux scrutins, ils dénoncent la méthode du pouvoir.
'Le gouvernement a ignoré les multiples appels de la classe politique à des discussions approfondies sur les conditions d'organisation des élections apaisées et s'est obstiné à dérouler son agenda unitaire', a déclaré dimanche Yao Daté, le président du CAR (Comité d'action pour le renouveau).
Cette formation reproche notamment aux autorités de ne pas avoir renouvelé les membres de la Commission électorale dont le mandat a expiré il y a plusieurs mois.
En revanche pas de critiques particulières sur le nouveau découpage électoral. La prochaine Assemblée nationale comptera 113 députés contre 91 actuellement.
Les scrutins groupés auront lieu le 13 avril.