Afrique Centrale: En joignant le M23, Corneille Nangaa donne de nouvelles béquilles au Rwanda - 'Il est temps que la proposition de « loi Kamba » soit discutée au Parlement !'

*Voici brièvement le sort que réserve la « Loi Kamba » à ceux qui ont mené la rébellion : la perte de la nationalité congolaise, la non-admission aux fonctions publiques et dans l'armée, l'emprisonnement, la confiscation des biens ».

Plus de vingt années, des rapports de l'ONU ont documenté les invasions et le pillage du Rwanda de Paul Kagame, de son armée et de ses alliés en la République démocratique du Congo.

Le rapport le plus récemment publié de l'ONU accuse le Rwanda d'être la puissance derrière le groupe rebelle M23 qui a repris la guerre dans les provinces de l'Est du Congo et dont le bilan compte déjà coûté plus de 6 millions de vies.

Comme Paul Kagame ne peut pas soutenir le soi-disant « développement » dont il parle sans cesse sans faire la guerre au Congo et piller ses ressources, il vient de trouver de nouvelles béquilles en la personne de Corneille Nangaa, l'ancien Président de la CENI.

Ainsi, Paul Kagame peut-il justifier ses invasions au Congo non comme venant du Rwanda, mais plutôt, une affaire entre « les Congolais »

Il pense se disculper des accusations selon lesquelles le Rwanda fournirait un soutien militaire aux rebelles du M23 pour commettre les atrocités au Congo.

Toute la population Congolaise invite le parlement Congolais à faire passer « la Loi Kamba » et se mobilise derrière le gouvernement et le Parlement Congolais afin de faire échec aux velléités expansionnistes du Rwanda et de l'Ouganda pour défendre la souveraineté de la RDC.

Cette loi propose que : "Tout celui qui a pris les armes pour combattre l'armée Congolaise, ne puisse plus désormais être repris ni dans l'armée, ni dans les fonctions publiques, et que sa nationalité Congolaise puisse être révoquée ».

« Vous savez que nous vivons une guerre injuste depuis des années. On n'arrive pas à s'en sortir.

Les gens prennent les armes contre notre pays et veulent encore être pris dans l'armée et au sommet de l'Etat. Nous mettons à la disposition du pays une analyse qui, une fois adoptée, les rebelles ne sauront plus être intégrés dans l'armée. Car, le brassage, le mixage, démobilisation, la réinsertion, ont affaibli l'armée qui est devenue infiltrée et trop affaiblie, incapable de défendre les personnes et leurs biens ainsi que l'intégrité territoriale, déclare Eric Kamba initiateur de cette proposition de loi portant son propre nom raison de multiples innovations.

Ainsi, la proposition de la loi Kamba serait une manière de décourager quiconque aurait ce genre d'ambition. L'interpellation est donc lancée aux parlementaires congolais au niveau de l'Assemblée nationale et du Sénat.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.