Pascaline Kudura, l'une des candidates malheureuses aux législatives de décembre 2023, a appelé dimanche 11 février, la Cour constitutionnelle à autoriser la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à recompter les voix des candidats députés nationaux pour corriger les erreurs matérielles.
Au cours d'une interview accordée à Radio Okapi, cette candidate du parti politique UDPS, a estimé que ce recomptage des voix pourrait permettre de rétablir la justice.
« C'est très difficile pour les candidats de rassembler les preuves, les PV. Mais moi, j'ai ces PV et je les ai déposés à la Cour, parce que dire que j'ai obtenu seulement 600 voix, ce n'est pas possible », a-t-elle indiqué.
Elle est convaincue qu'il y a une erreur matérielle dans le comptage de ses voix et tient à ce que la Cour aide à réparer cette erreur.
Si Pascaline Kudura veut, coûte que coûte, aller jusqu'au bout de sa réclamation, c'est parce qu'elle a l'expérience des erreurs matérielles lors des élections, affirme-t-elle.
En 2006 alors qu'elle était candidate à la députation nationale, raconte-elle, le même scénario s'était produit. Une erreur matérielle dans la sommation des voix.
« A cette époque-là, j'avais été réhabilitée par la Cour suprême de justice après mon recours. Il y avait encore des erreurs matérielles », se rappelle-t-elle, avant d'ajouter qu'elle a confiance en la justice de son pays.
« On va introduire la note de plaidoirie et d'ici le 23 mars, nous aurons le verdict. La Cour va dire le droit après examen de différentes requêtes », conclu-t-elle, avec détermination.