La compagnie pétrolière italienne compte accélérer ses activités de production de Gaz naturel liquéfié (GNL) près d'une année après le lancement de l'usine fin avril 2023, à Pointe-Noire. L'équipe dirigeante d'ENI Congo a présenté son projet d'investissement, le 10 février à Brazzaville, au ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.
Le directeur général d'ENI Congo, Mirko Araldi, accompagné du directeur amont, Luca Vignati, et du directeur Afrique subsahérienne du groupe pétrolier, Mario Bello, était venu faire le point au ministre de tutelle de l'état d'avancement du projet GNL et de l'ambition de la compagnie. Il s'agit de la prochaine phase de production attendue courant ce mois avant la seconde phase à partir de 2025 concernant la liquéfaction du gaz.
La délégation a apporté un message encourageant pour ENI Congo, le ministère et le Congo qui devient un producteur de GNL. « L'actuel bateau de liquéfaction dispose d'une capacité de 0,6 million de tonnes/an de gaz. Le deuxième bateau liquéfié est en cours de construction d'une capacité de 2,4 millions de tonnes/an pour atteindre la fin 2025 une capacité de production de 3 millions de tonnes/an de gaz liquéfié, soit environ 4,5 milliards de m3 », a indiqué Mirko Araldi.
Dans son projet d'investissement de zéro-torchage, ENI a prévu d'installer deux usines flottantes de liquéfaction de gaz naturel dans les champs de Nené et de Litchendjili, déjà en production, et dans des champs en développement, sur le site marine XII. Financé à hauteur de 360 milliards FCFA par la compagnie Eni Congo, le projet vise à satisfaire les besoins nationaux en matière de gaz liquéfié y compris à diversifier les offres énergétiques d'ENI.
