C'est dans l'air. Ravinala Airports Madagascar et la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM) ont uni leurs efforts dans une convention axée sur trois piliers essentiels : l'amélioration de la desserte internationale, l'optimisation de la desserte domestique et l'élévation des standards des services aéroportuaires.
Dans un souci d'efficacité et de cohérence, la convention cherche à stimuler les échanges et les actions communes pour améliorer l'offre de transport aérien.
« Cette initiative vise à stimuler les échanges et les actions communes pour améliorer l'offre de transport aérien, en harmonie avec l'objectif de l'État d'atteindre un million de touristes d'ici 2028, une ambition tout à fait réalisable compte tenu des richesses touristiques exceptionnelles de Madagascar », souligne Lova Ratovomalala, directeur exécutif de la CTM.
Dans le premier volet de cette collaboration, les deux parties prévoient des actions de lobbying auprès des compagnies aériennes et des autorités, ainsi que des initiatives de prospection et des benchmarks dans les pays voisins. Ces démarches visent à attirer de nouvelles compagnies aériennes, à développer des marchés de niche et à favoriser les investissements croisés.
Capacité d'accueil
Le secteur privé a déjà prouvé son savoir-faire dans ce domaine, comme en témoigne la collaboration réussie avec le Rwanda l'année dernière. Cette fois-ci, une nouvelle opportunité se présente avec la plateforme de tourisme d'affaires de la SADC, ouvrant ainsi des perspectives prometteuses pour attirer un flux de touristes et d'opérateurs en provenance d'Afrique et de l'océan Indien.
Concernant la desserte domestique, Lova Ratovomalala ajoute : « En attendant l'introduction des ATR par la compagnie Madagascar Airlines, nous proposons de laisser les opérateurs privés habilités aux vols commerciaux opérer sur la desserte domestique comme alternative. L'objectif est d'avoir une flotte aérienne domestique adéquate, avec 5 à 6 ATR en opérations». Il souligne également que le secteur du tourisme dispose déjà d'une base solide en termes d'infrastructures et de professionnels, y compris les tour-opérateurs, les agences de voyage, les loueurs de voitures, ainsi que les acteurs de l'hôtellerie et de la restauration, avec une capacité à accueillir jusqu'à 400 000 touristes. Cependant, il insiste sur l'importance d'adapter les capacités d'accueil en termes de sièges.
