La Cédéao souligne l’impérieuse nécessité de mettre l’accent sur la diplomatie et l’esprit d’unité, face aux défis qui se posent à l’échelle régionale, comme le retrait du Burkina, du Mali et du Niger de l’espace communautaire. Dans le compte rendu du Conseil de médiation et de sécurité (Cms) publiée, ce 13 février, l’institution sous-régionale annonce l’activation de sa force en attente pour lutter contre le terrorisme. Rapporte Libre Info.
«Dialogue», «réconciliation», «unité» sont désormais les mots les plus utilisés par la Cédéao, pour régler les problèmes auxquels elle fait face depuis que les militaires sont arrivés au pouvoir au Niger, au Mali et au Burkina. Surtout leur décision de se retirer de la communauté. Ajoute la source.
Lors de la session extraordinaire du Conseil de médiation, informe la Cédéao, les participants se sont « penchés sur le problème urgent du terrorisme ».
« Une décision importante prise à cet égard est celle concernant l’appel à l’activation de la force en attente de la Cédéao, pour lutter contre la menace existentielle du terrorisme qui plane sur la communauté, y compris sur le Burkina, le Mali et le Niger », lit-on dans le compte rendu de la rencontre, publié sur la page Facebook de la Cédéao.
L’espace communautaire précise même qu’en dépit des sanctions imposées à leur encontre, « la Cédéao a continué de soutenir ces pays dans leurs efforts de lutte contre le terrorisme ».
« Nous sommes passés d’une Cédéao des Etats à une Cédéao des peuples, où les exigences de gouvernance démocratique et de transparence ont une importance primordiale», a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Nigeria et Président en exercice du Comité de médiation et de sécurité, l’Ambassadeur Yusuf Tuggar.