Ile Maurice: Réactions politiques

13 Février 2024

Des représentants du Parti travailliste, du PMSD et du MMM saluent positivement la démission du député du MSM, Vikram Hurdoyal, ce mardi 13 février. Ils ont réagi à cette annonce intervenue vers 18 heures.

Patrick Assirvaden: «L'humiliation a une limite»

Le président du Parti travailliste souligne que l'humiliation a une limite et que Vikram Hurdoyal a démontré qu'il a de la dignité. «Je salue son courage et il a été constant dans ses prises de position.» Patrick Assirvaden estime que cette démission aura un effet boomerang sur Pravind Jugnauth.

Mahmade Khodabaccus: «Une démission hautement symbolique»

Pour le secrétaire général du Parti mauricien social-démocrate, la démission de Vikram Hurdoyal, membre du gouvernement élu dans une circonscription rurale, est hautement symbolique. La démission de celui, qui avait obtenu plus de 9 000 voix en tant que candidat indépendant en 2014, aura des répercussions néfastes pour le gouvernement.

Il dit que le peuple doit connaître la vraie raison de cette révocation. Néanmoins, selon Mahmade Khodabaccus, cette démission n'aura pas d'impact sur le calendrier, car le gouvernement peut aller jusqu'à janvier 2025 pour organiser des élections générales.

Ajay Gunness: «Je salue son courage»

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Le leader-adjoint du Mouvement militant mauricien salue le courage de Vikram Hurdoyal, qui a démontré qu'il a de la dignité et ne s'est pas courbé devant le Premier ministre, qui n'a pas eu la décence d'attendre son retour, alors qu'il savait qu'il revenait après un traitement médical.

Il estime que Pravind Jugnauth doit maintenant donner des explications à la population sur sa décision de le révoquer, car c'était avant tout un ministre de la République.

Ajay Gunness soutient que Vikram Hurdoyal a donné une claque magistrale à Ivan Collendavelloo, qui malgré sa révocation, est resté comme député. «Maintenant le pays est mûr pour des élections générales. Ce n'est pas d'une partielle que le pays a besoin mais d'élections générales. Plus que jamais, c'est la fin de règne du MSM.»

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