Burkina Faso: Banfora - Une femme gravement blessée à la machette

14 Février 2024

Kantigui de passage à Banfora a été peiné d'apprendre qu'une femme d'environ 34 ans a été grièvement agressée le vendredi 9 février 2024 par un homme âgé d'une quarantaine d'années. Selon l'informateur de Kantigui, le drame se serait passé aux environs de 21h sur la voie publique au secteur 7 devant le collège Sainte Thérèse de Banfora. La même source précise que les usagers de la route, pris de panique, n'ont pas pu s'approcher du bourreau qui tenait toujours la machette ayant servi à assener les coups à la victime.

Selon les témoins, l'homme a eu une altercation avec la femme. Après son forfait, l'agresseur s'est par la suite rendu au grand marché de la ville. Suivi de loin par un jeune chauffeur, il sera arrêté par un groupe de jeunes et conduit au commissariat central de police de Banfora. La victime, quant à elle, a été évacuée au Centre hospitalier régional (CHR) de Banfora pour des soins. Pour l'heure, les véritables mobiles de cet acte sont méconnus. Mais une enquête aurait été ouverte par la police afin d'en savoir plus. Kantigui souhaite prompt rétablissement à la victime et invite les autorités compétentes à faire la lumière sur cette affaire.

Un opérateur économique escroqué dans l'achat de pierres précieuses

Kantigui, qui s'est rendu le vendredi 9 février dernier au Tribunal de grande instance de Ouaga II pour une affaire le concernant, est tombé sur une histoire rocambolesque d'escroquerie. Cette affaire s'est déroulée entre un opérateur économique et une tierce personne qui se trouve être un marabout, tous vivant à Abidjan en Côte d'Ivoire. Le dernier cité est entré en contact avec l'opérateur économique, par le biais de son comptable pour « une affaire juteuse » portant sur le commerce de pierres précieuses. Pour avoir le coeur net, l'homme d'affaires va demander à son vis-à-vis de jurer sur le Coran. Ce dernier va le faire ouvrant ainsi la porte à la transaction. Sur ordre du patron, le comptable va régulièrement opérer des décaissements au profit du marchand de pierres précieuses.

Tout se passait bien jusqu'au moment où le marchand va décider de rentrer au Burkina pour assister sa mère malade. N'ayant plus de ses nouvelles car n'étant plus joignable au téléphone, l'opérateur économique et son comptable décident de tirer l'affaire au clair. Ils vont se rendre compte de la supercherie parce que les pierres achetées n'avaient rien de précieuses et étaient recouvertes de peinture. C'est ainsi qu'ils vont faire le déplacement de Ouagadougou où ils parviendront à le traduire en justice pour escroquerie portant sur la somme de plus de 47 millions F CFA. Devant les juges, le prévenu ne nie pas les faits mais remet en cause le montant indiqué et parle plutôt de plus de deux millions F CFA. Le dossier est mis en délibéré et le verdict devrait être connu le vendredi prochain. C'est l'occasion pour Kantigui d'inviter les populations à la vigilance car tout ce qui brille n'est pas de l'or.

Fada : un bébé abandonné dans un caniveau

Kantigui était dans un maquis VIP de Fada N'Gourma sirotant un verre lorsqu'il apprend une histoire qui défie la morale. En effet, Kantigui est informé d'un cas d'abandon de bébé dans un caniveau. Selon la source de Kantigui, ce sont des passants, non loin du Centre hospitalier régional au secteur 6 de Fada N'Gourma, qui ont entendu des cris d'un bébé provenant d'un caniveau, dans la matinée du 6 février 2024. Vite, ces passants ont voulu mieux comprendre. Ainsi, affirme l'informateur, ils se sont rendus au bord du caniveau où ils ont découvert un bébé couché, bien vêtu et enveloppé dans un pagne. L'interlocuteur de Kantigui souligne que ce bébé semblait avoir passé toute la nuit dans ce caniveau. Cette scène se déroule presque un mois après le vol d'un nouveau-né dans un centre de santé de la même ville.

Comoé : ces tas de latérite qui créent des accidents sur la RN11

De passage à Bérégadougou pour une visite à la SN SOSUCO, Kantigui a appris que les populations sont remontées contre une entreprise chargée de l'entretien de la Route nationale 11(RN11) reliant Orodara à Bérégadougou. Très furieux, l'interlocuteur de Kantigui affirme que c'est en début janvier que des camions ont déversé de la terre rouge sur la voie à partir du marché de Bérégadougou jusqu'au goudron vers le village de Tarfila. Selon la source de Kantigui, il n'y a pas de signalisation et cela cause des accidents chaque jour. L'informateur ajoute qu'une partie de la terre a été éparpillée et l'entreprise utilise un tricycle pour arroser la route, ce qui ne permet pas de dissiper la poussière et rend la circulation plus difficile. Kantigui invite les responsables de ce projet à plus de volonté en s'appliquant à la tâche pour le bonheur de la population.

 

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