Alors que la situation sécuritaire devient de plus en plus morose dans la partie Est de la RD Congo, suite à l'activisme du M23, soutenu par le pouvoir de Kigali, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi, sous sa casquette d'analyste patenté de grandes questions touchant à la vie nationale, invite tous les congolais au patriotisme pour faire barrage à l'ennemi.
Pour lui, en effet, l'heure n'est plus à la division, ni à la bataille de positionnement. Lors de son passage sur le plateau de « 26.Presse » de Fabien Lumbala, la semaine dernière, l'Editeur du Quotidien La Prospérité a insisté sur la cohésion et l'unité nationale autour des efforts en cours de réalisation, sur tous les fronts, en vue de la restauration effective de la paix dans la partie orientale du territoire national, principalement au niveau de Goma et ses environs.
«Sortir de cette situation demande de nous un sursaut de patriotisme. Donc, il faut un effort pour sortir de posture personnalisée et des groupes partisans politiques et consorts pour comprendre que la crise, ici, ne concerne pas seulement l'Union Sacrée, ça ne concerne pas que Félix Tshisekedi, c'est la continuité de cette lutte de libération sociale du peuple congolais de l'emprise de ce qu'on a eu comme colons et consorts. Donc, c'est une lutte qui doit être titanesque qu'il faut continuer à mener pour que le Congo sorte totalement de cette situation d'asservissement dans laquelle il a été placé depuis des années», a argué le Patron du quotidien de Mont-Fleury.
A l'en croire, "la République Démocratique du Congo n'est pas un Etat en constitution". Par contre, "c'est un Etat constitué depuis l'époque de Berlin". «Ce n'est pas un pays à vendre, ni même forcément à prostituer. C'est un pays qu'il faut respecter, qui a sa délimitation en termes de superficie et un peuple ingénieux qui fait ses preuves, sauf que le pays fonctionne sous bonbonne, sous oxygène, et je crois qu'il faut couper ça, réorienter le pays vers le travail, la relance de la production, l'industrialisation du pays, sortir des cercles vicieux, des réformes cosmétiques. Il faut briser les chaines», a-t-il complété.
Pour finir, ce grand analyste s'est exprimé en ces termes : «La guerre étant une effusion de sang et asymétrique, avec une armée de mixage, et le partage des terres étant non négociable, il est question de la mobilisation générale pour éveiller la conscience du peuple afin de faire face à cette situation ».