L'Organisation non gouvernementale Handicap Zéro a déploré, le mardi 13 février, le non-accès à l'information par des populations vulnérables, dont des personnes vivant avec handicap et le peuple autochtone en RDC.
Au cours d'une table ronde tenue à Kinshasa à l'occasion de la célébration de la journée internationale de la Radio, la coordonnatrice de l'ONG Handicap Zéro, Sergine Rhema, a fait remarquer le non-accès à l'information rend plus vulnérables ces catégories de personnes.
« Il y a des coins où les radios effectivement n'arrivent pas. Et les peuples autochtones qui vivent dans les forêts ont du mal à accéder à beaucoup d'informations. Pour améliorer leur image, il faut le connaitre. Si vous allez vers ses groupes vulnérables, ces personnes vont vous racontez leur quotidien », a recommandé Sergine Rhema.
Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a, quant à lui, indiqué que le manque d'accès à l'information fiable se pose également dans les zones sous occupation des rebelles du M23 et leurs alliés.
« Il n'y a pas une meilleure alliée que la radio. C'est pour cela nous avons durement condamné les agissements des terroristes du M23 sur plusieurs radios dans les territoires sous leurs occupations. Vouloir empêcher un média de fonctionner, c'est laisser une grande partie de la population dans l'ignorance, par ce que c'est grâce à ces radios qu'elle est informé de la situation du pays », a-t-il indiqué.
Cette table ronde a été initiée par Fédération des radios de proximité du Congo (FRPC), avec l'appui technique de l'ONG Internews, à travers le programme Media sector activity (MSDA).