Ces 15 et 16 février 2024, le gouvernement guinéen rencontre des bailleurs aux Émirats arabes unis. Il est en quête de 3 milliards de dollars pour boucler un programme de développement du pays dont le coût est évalué à 12 milliards de dollars. Détails.
À partir de ce jeudi et jusqu'à demain, le gouvernement de Guinée donne rendez-vous aux bailleurs à Dubaï. Une rencontre délocalisée dans le Golfe pour attirer un maximum de partenaires, selon les explications du service de communication du ministère du Plan. Le gouvernement guinéen est en quête de financements. Il a besoin de plus de 3 milliards de dollars pour boucler un programme de développement.
Les autorités amènent dans leurs bagages le Programme de référence intérimaire (PRI), un nouveau cadre pour le développement en Guinée jusqu'en 2025. C'est « un référentiel unique », dit un communiqué de presse des autorités.
Le financement du programme est évalué à 12 milliards de dollars
En tout, une soixantaine de projets sont inscrits dans ce programme. Tous les départements sont concernés : le ministère de l'Économie, des Infrastructures, de l'Éducation, de l'Agriculture... L'objectif pour Conakry, à ce rendez-vous de Dubaï, est donc de boucler le financement du PRI évalué à 12 milliards de dollars. La majeure partie de cette somme sera déboursée par l'État, à hauteur de 70 %. Il manque donc 3 milliards de dollars à la Guinée, précise le service de communication du ministère du Plan.
Après l'explosion du dépôt d'hydrocarbures de Kaloum et alors que la catastrophe pèse aujourd'hui sur les finances de l'État, le PRI, assure le communiqué des autorités, est « une réponse aux urgences de relèvement socio-économique du pays ».
La catastrophe a provoqué des destructions importantes et les entreprises ont été durement touchées par le sinistre qui a causé une pénurie de carburant durant plusieurs jours.
À Dubaï ce jeudi, autour de la table seront présents, selon le service de communication du ministère du Plan, le chef du gouvernement, des ministres guinéens, mais aussi des institutions internationales, comme la Banque mondiale, et des entreprises guinéennes.