Saint-Louis — L'Agence de développement municipal (ADM) souhaite travailler et accompagner la Fédération des femmes de Diougop, dans la région de Saint-Louis (nord), par le biais d'un plan d'action bien défini, centré sur leurs problèmes prioritaires, a indiqué Marie Diokh Diallo, son experte en intermédiation sociale et genre.
"On est là vraiment pour essayer de voir comment travailler et les accompagner, parce qu'elles avaient des projets de développement et des activités de génératrices de revenu. On est là pour voir ensemble les problèmes, et puis chercher un plan d'action pour les résoudre ensemble", a-t-elle déclaré.
Mme Diallo s'entretenait jeudi avec des journalistes, en marge de l'ouverture d'un atelier de planification organisé par la mission de facilitation sociale du Projet de relèvement d'urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP), à l'intention de la Fédération des femmes de Diougop, qui a intégré les GIE des déplacés de la Langue de Barbarie.
"On va rassembler la quintessence de leurs problèmes prioritaires. On les invite aussi à participer au projet socio-économique qu'on a déjà mis en place, et il y a aussi d'autres projets à venir", a-t-elle dit.
Le Projet de relèvement d'urgence et de résilience à Saint-Louis vise à "construire des logements pour les déplacés, mais il a aussi une connotation sociale et économique".
La présidente de la Fédération des femmes de Diougop, Marie Gassama, est revenue sur les activités retenues par la structure qu'elle dirige, évoquant la transformation céréalière et la transformation fruits et légumes.
La Fédération des femmes de Diougop, un village de la commune de Gandon, compte 207 membres et regroupe dix Groupements d'intérêt économique (GIE), selon sa présidente.