« Renforcer l'employabilité et l'insertion professionnelle des jeunes malgaches dans les secteurs Bâtiment et Travaux Publics, Tourisme et Hôtellerie et l'Entrepreneuriat ». Un défi que le projet Jeunesse Malgache Compétente au Travail a contribué à relever. Mis en oeuvre depuis six ans, ce projet, financé par le gouvernement canadien par le biais d'Affaires Mondiales Canada (AMC), l'Université du Québec à Trois-Rivière et l'Agence Universitaire de la Francophonie, a dépassé toutes les attentes si l'on s'en tient aux dires du Pr Luc Rakotondrajaona, Directeur général de l'Institut Supérieur de la Technologie et non moins Directeur du projet au niveau local. En termes de bilan, si le projet a visé 2 500 lycéens et lycéennes, il a pu atteindre 4 518 jeunes. « Soit, un objectif qui a carrément pu être doublé » note-t-on.
Élevé
Une des acquis lors de la mise en oeuvre du projet était également le volet relatif à la formation des formateurs. Ce renforcement des capacités des formateurs portait sur la Gestion Stratégique et Concrète (GSC), l'Approche par Compétence (ACP), l'Environnement et le développement durable, l'Egalité Homme-Femme, l'Entrepreneuriat, l'Aide à la Réussite et à la Persévérance. Cela prenait également en compte la mise en place de la formation à distance. Sans oublier l'implication du secteur privé dans la conception de curricula répondant à leurs besoins, aux besoins du marché du travail. « Ce qui a conduit à la révision d'environ six programmes » dit le Pr Luc Rakotondrajaona. L'entretien avec celui-ci fait savoir que le décret relatif à la formation en alternance est né des dialogues initiés auprès de la table de concertation de partenaires mis en place dans le cadre du projet. Il conviendrait de noter que le projet a ciblé neuf institutions de trois régions du pays, à savoir : Analamanga, Haute Matsiatra et Diana.