Afrique Centrale: Agression rwandaise, soutien au M23, pillages, massacres, Eric Kamba - 'Ce que la RDC doit faire avant de déclarer officiellement la guerre !'

*Pour faire échec aux velléités expansionnistes du Rwanda et de l'Ouganda et défendre la souveraineté de la RDC, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n'exclut pas dans ses options de faire la guerre contre le Rwanda.

CONGO ACTION POUR LA DIPLOMATIE AGISSANTE, (CADA), par le biais de son Coordonnateur, soutient le Président de la République dans sa vision et suggère à ce qu'avant de faire la déclaration de guerre contre le Rwanda, le Président Félix puisse envoyer les membres de CADA rencontrer officieusement, pour un échange, les décideurs Occidentaux en Grande Bretagne, France, Belgique et aux USA afin d'épuiser le processus ou les cycles de règlement pacifique des conflits", propose Eric Kamba, dans une nouvelle Tribune d'expression libre qui, en même temps, rappelle le contexte, indique des exemples et pousse à la réflexion sur les voies et moyens de sortie de crise.

Tribune d'expression libre

*Depuis plus de trois décennies, le Congo (RDC) connaît une guerre injuste dans sa partie orientale où les rébellions et groupes armés soutenus par le Rwanda et l'Ouganda sont à la base de près de dix millions de morts.

Après autant d'années de désolation, la RDC se trouve ainsi dans un tournant décisif pour la quête de la paix afin de sortir son peuple du tourment qu'il vit à la suite des agendas bien connus des pays voisins, plus principalement, du Rwanda et de l'Ouganda, avec la complicité de certains membres de la Communauté Internationale, dans la perspective de jouir indûment de ses ressources naturelles au détriment de ses populations plongées dans une misère noire.

Des voix de toutes les Congolaises et de tous les Congolais et de leur Gouvernement, ainsi que celles des femmes et hommes épris de paix dans le monde se sont élevées pour demander aux Nations Unies, aux Occidentaux ainsi qu'aux multinationales de se résoudre, sans ambages, pour le retour de la paix en RD. Congo.

Cet appel à la paix qui constitue un cri de détresse est resté ignoré par la Communauté Internationale jusqu'à nos jours pour des raisons bien évidentes.

Cette situation de turbulence en RDC est clairement indicative de l'attitude de la Communauté Internationale dont la RDC ne parvient pas à percer les murs pour faire entendre sa voix et susciter ainsi l'adhésion à ses desiderata.

Loin d'accompagner la RDC dans le combat pour sa vivification, elle, - la Communauté Internationale - semble plutôt prêter oreille au cahier de charges de ses agresseurs, la contraignant ainsi aux négociations avec eux.

Il va donc, sans dire qu'en plus de la faiblesse de notre armée qui doit être réformée profondément, la diplomatie congolaise accuse des déficits. Elle a du chemin à parcourir pour acquérir ses lettres de noblesse.

En attendant, elle ne doit pas être l'apanage du seul Gouvernement.

Au vu de l'état actuel de la diplomatie congolaise appelée à se consolider et du contexte du monde globalisant et globalisé d'aujourd'hui confronté à des relations et des interactions de plus en plus complexes qui génèrent un environnement des risques et des opportunités avec incidence sur le mode de gestion de l'Etat-Nation, la gouvernance politique n'est plus l'apanage des seuls gouvernements et autres entités politiques.

Elle doit, à tout prix, ouvrir la porte aux autres acteurs socio-économico-politiques pour une interaction saine et productive.

Il est, dès lors, de bon aloi que se développent certaines structures parallèles (attachées profondément à la RDC et convaincues du rôle que celle-ci doit jouer en Afrique et dans le monde), qui soient à même de jouer aux supplétifs de la diplomatie congolaise, dans l'objectif, bien entendu, d'accompagner la politique étrangère du pays.

Tel est, d'ailleurs, le mobile qui a poussé à la mise en place de « CONGO ACTION POUR LA DIPLOMATIE AGISSANTE », CADA en sigle.

En effet, de nos jours, il n'est un secret pour personne que les interactions officielles de gouvernement à gouvernement ne sont plus nécessairement les méthodes les plus efficaces pour obtenir la coopération internationale ou résoudre des différends.

Des groupes de pression se révèlent être une solution alternative pour obtenir des résultats d'une manière officieuse.

Nous avions vu Henry Kissinger, Jimmy Carter notamment, comme top diplomates et médiateurs remporter des succès dans les crises gouvernementales.

CONGO ACTION POUR LA DIPLOMATIE AGISSANTE, (CADA) est donc une structure qui se propose de mener une diplomatie parallèle dans la convergence de celle traditionnelle menée par le Gouvernement dans l'objectif, in fine, d'accompagner celle-ci.

Elle n'a pas l'ambition de remplacer le gouvernement mais plutôt, de jouer le rôle de la diplomatie des couloirs pour toujours déblayer le terrain pour le gouvernement qui en est, du reste, le grand bénéficiaire.

Plus de vingt années après, des rapports d'experts de l'ONU ont documenté la responsabilité systématique et permanente du Rwanda et de l'Ouganda dans le pillage des ressources congolaises.

Le dernier en date met clairement en cause le soutien du Rwanda aux forces rebelles du M23 qui a repris la guerre dans les provinces de l'Est du Congo, en faisant plus de dix millions de morts.

Ainsi, pour faire échec aux velléités expansionnistes de ces deux pays et défendre la souveraineté de la RDC, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n'exclut pas dans ses options de faire la guerre contre le Rwanda.

CONGO ACTION POUR LA DIPLOMATIE AGISSANTE, (CADA), par le biais de son Coordonnateur, soutient le Président de la République dans sa vision et suggère à ce qu'avant de faire la déclaration de guerre contre le Rwanda, le Président Félix puisse envoyer les membres de CADA rencontrer officieusement, pour un échange, les décideurs Occidentaux en Grande Bretagne, France, Belgique et aux USA afin d'épuiser le processus ou les cycles de règlement pacifique des conflits.

CONGO ACTION POUR LA DIPLOMATIE AGISSANTE, (CADA), est conscient du rôle qu'une véritable pression occidentale et la médiation extérieure peuvent apporter dans le règlement de ce conflit.

CADA reste donc optimiste, quant aux résultats escomptés de ces rencontres vivement attendues.

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