Sénégal: Kaolack - Le projet 'Seen Suuf' travaille à accroître la sécurité foncière (Coordonnateur)

Kaolack — Le projet "Seen Suuf" (Appui à l'amélioration de la gestion foncière au Sénégal) travaille à accroître la sécurité foncière de la population de sa zone d'intervention qui comprend dix-sept communes des régions de Kaffrine et Kaolack (centre), a indiqué son coordonnateur à Kaolack, Mamour Dramé.

"L'objectif du projet est de doter les autorités nationales et déconcentrées, les collectivités territoriales et les acteurs locaux des compétences pour accroître la sécurité foncière de la population dans les zones sélectionnées au Sénégal", a-t-il notamment dit.

M. Dramé intervenait au cours d'une réunion du Comité régional de développement pour le suivi de l'état d'avancement dudit projet, sous la présidence du gouverneur de la région de Kaolack, Ousmane Kane, en présence des neufs autorités municipales des communes ciblées dans cette région, entre autres autorités administratives et parties prenantes.

Le projet "Seen Suuf", mis en oeuvre par l'Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ), s'inscrit dans le "Partenariat pour encourager les réformes" conclu entre le Sénégal et l'Allemagne dans le cadre de l'initiative du G20 "Compact With Africa".

D'un montant global de vingt et un millions d'euros (13.807.995.450,90 francs CFA) du ministère fédéral Allemand de la coopération économique et du développement (BMZ), la première phase de ce projet, sous la tutelle du ministère des Finances et du Budget, dure quatre ans (juin 2020- mai 2024).

Il s'articule sur trois axes d'interventions à savoir "l'amélioration de la gouvernance et de la gestion des terres dans les communes pilotes", "le renforcement des compétences dans les services déconcentrés et dans le secteur privé et les institutions de formation pour la mise en oeuvre des procédures de sécurisation des droits fonciers" et "l'amélioration du cadre juridique et réglementaire pour la sécurisation des droits fonciers".

Le sous-préfet de l'arrondissement de Mbadakhoune, Matar Sarr, a relevé que le dénominateur commun de toutes les communes de Sénégal demeure les litiges fonciers. Mais, d'après lui, des structures ont été mises en place au niveau local pour les prévenir.

"Au niveau de toutes les échelles, des organes de gestion des conflits ont été mis en place dont cent-cinquante cellules villageoises pour la gestion et la prévention des conflits liés au foncier, ainsi que des conseils d'arrondissement pour la conservation des pâturages qui ont été améliorés dans le cadre dudit projet et qui regroupent tous les acteurs locaux, pour permettre de discuter des questions relatives à la gestion foncière", a-t-il souligné.

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