Maroc: Violentes manifestations à Rabouni et Tindouf

Devant se rendre à la mine de fer de Gara Jbilat, le prétendu wali de la ville de Tindouf a été obligé de renoncer à ce voyage à cause des manifestations qui secouent Rabouni et la plupart des camps de la honte.

En effet et selon des sources des camps de Tindouf, mardi 13 février était une journée d'enfer dans lesdits camps, du fait des manifestations organisées par les membres de la tribu Rguibat Souaâd dont l'un des membres résidant en Espagne a été arrêté par les miliciens du polisario, sitôt arrivé aux camps où il venait pour la première fois depuis plusieurs années rendre visite à sa famille.

Ahmed Ali a été arrêté par une patrouille de la prétendue gendarmerie. Les membres de sa famille, ayant cherché à connaître les raisons de cette arrestation et sa conduite vers une destination inconnue, ont appris que les faits qui lui sont reprochés sont ceux pour lesquels son homonyme, une personne qui porte le même nom et prénom (Ahmed Ali), avait été condamné par la direction du polisario et ses soi-disant juges. Malgré les preuves présentées par les membres de sa tribu pour attester de son innocence, lesdits juges l'ont quand même condamné à une peine de cinq ans de prison ferme.

Cette condamnation a poussé les membres de la tribu d'Ahmed Ali à organiser des manifestations et des affrontements ont éclaté avec la milice du polisario, brûlant des pneus et bloquant la circulation. Ahmed Ali serait, selon la direction du polisario, impliqué dans de sombres dossiers, lui qui, selon sa famille, ne vient aux camps que dans le cadre de visites familiales et ne reste jamais plus de quelques jours.

Les membres de sa famille ont été surpris par la lourde peine qui lui a été infligée, et ce malgré l'apparition de nouvelles données prouvant que l'intéressé n'avait rien à voir avec les faits que lui reprochent les pantins du polisario.

Les membres de la tribu, estimant avoir tapé à toutes les portes et fourni toutes les preuves d'innocence de leur fils sans réussir à le faire libérer, ont décidé de passer à une autre phase de protestation, en commençant par l'organisation de manifestations et de marches devant les locaux de la direction du polisario. Celle-ci n'a pas hésité à répondre par plus de violence notamment, de nombreuses interpellations parmi les membres des Soauâd et tous ceux qui sont venus les soutenir.

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