Il aime le football et il en fait son métier, sa vie. Il est aujourd'hui l'entraîneur de la Ravine Blanche, la révélation de la dernière saison en Super D2 et qui est montée en D1 régionale.
Du chemin qu'il a réussi à tracer de par son amour pour le football mais aussi pour sa persévérance dans tout ce qu'il entreprend. Bob Ralaikoa est devenu aujourd'hui un grand Monsieur du football réunionnais qui l'a vu briller à la Saint-Louisienne, son club de coeur. Enfin presque car l'ancien international du temps des Scorpions et des Barea, n'oublie pas ses racines notamment son passage au Stade Olympique de l'Emyrne et à l'Uscafoot.
Celui qui a comme modèle un certain Pep Guardiola, a aujourd'hui une idée de ce qu'est le football moderne. Il affirme d'ailleurs avoir réussi avec la Ravine Blanche dont certains sortent à peine de l'âge adulte. Le seul Malgache de l'équipe n'est autre que le fils de Setra Rafanodina du nom de Romain.
Bob Ralaikoa a maintenant ses diplômes d'entraîneur car il vient d'avoir le Brevet d'entraîneur de Football (BEF) après le Brevet de Moniteur de Football. Bref, il a du bagage pour exercer ce métier assez difficile. Mais là aussi, il parvient à s'en sortir. Si les objectifs de la Ravine Blanche étaient au départ le maintien en Super D2, il a réussi la montée directe à l'étage supérieur. Du bon travail en fait, mais aussi de l'expérience.
Celle qui lui fait dire aujourd'hui que pour pouvoir rivaliser avec les grandes nations africaines, il faut avoir des joueurs disputant des championnats de haut niveau en France, en Angleterre, en Italie, en Espagne et en Allemagne. A la question toutefois de savoir pourquoi Ludovic Ajorque qu'il connaissait si bien pour avoir joué avec lui, continue de tourner le dos aux Barea, Bob Ralaikoa n'a pas caché que cela va se faire car pour le moment, Ludo comme il l'appelle, nourrit encore l'espoir de faire partie des Bleus.
« Ajorque père a joué avec Rado Rasoanaivo qui est aujourd'hui Directeur Technique National de la FMF, alors je pense qu'il trouvera des arguments pour faire venir son fils », poursuit Bob Ralaikoa avant d'ajouter que tous les grands noms vont accepter de jouer pour Madagascar si on arrive à se qualifier à la Coupe du Monde. C'est la logique d'une gestion de carrière, termine-t-il avec une légère pointe de regret.
