Congo-Brazzaville: Lycée technique 5-février - Les cours reprennent le 20 février

Fermé depuis le 12 février dernier suite à une décision du gouvernement à cause de la profanation par des élèves inciviques du drapeau national, le lycée technique et commercial 5-février 1979 va rouvrir ses portes mardi, a indiqué le directeur général de l'Enseignement technique, Gustave Fulgence René Adicollé Goum, le 16 février, lors d'une rencontre avec les parents d'élèves.

Pour la reprise effective des cours au lycée technique industriel et commercial, le ministère a exigé aux élèves et à leurs tuteurs de remplir une fiche spéciale. Dans ce document préétabli par le ministère, ils doivent donner l'essentiel de leurs renseignements, entre autres, l'identité complète, l'adresse, les coordonnées téléphoniques, le niveau d'études, la série et la classe pour l'élève.

Une disposition que la direction de l'établissement a prise pour permettre de bien contrôler le mouvement et la conduite de chaque élève, mais aussi de saisir le parent en cas d'urgence ou de force majeure.

« Après le dernier incident, le ministère s'est engagé à rouvrir ces deux établissements ce mardi 20 février. Mais avant, nous avons convoqué les élèves et leurs parents pour remplir des fiches de renseignements à base desquelles nous allons contrôler chaque élève inscrit. Ces fiches nous permettront aussi d'être en contact permanent avec leurs tuteurs et n'auront accès dans les salles de classe que seuls les élèves détenteurs des badges », a précisé le directeur général de l'Enseignement technique, Gustave Fulgence René Adicollé Goum.

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Le staff dirigeant ayant été limogé à la suite de cet incident, a-t-il renchéri, le ministère sous peu va nommer une nouvelle équipe qui va administrer momentanément l'établisselent en attendant qu'une équipe définitive soit nommée.

Rappelons que peu avant le 12 février, un groupe d'élèves inciviques appelés "Bébés noirs" avait tenté de descendre du mât le drapeau national pour le remplacer par le leur de couleur bleue de nuit, sur lequel ils avaient écrit : « Après l'armée, c'est nous ». L'acte d'extrême gravité repris dans certains médias et sur les réseaux sociaux avait suscité la réaction vigoureuse du gouvernement qui avait aussitôt diligenté une enquête ayant abouti à l'interpellation et l'arrestation d'une dizaine de présumés co-auteurs.

Ces bandits ont été présentés au procureur de la République avant d'être immédiatement placés à la maison d'arrêt centrale de Brazzaville pour la suite de la procédure.

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