Le sommet extraordinaire sur la situation en République démocratique du Congo (RDC) a débuté vendredi 16 février soir, à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne et siège de l'Union africaine (UA).
La réunion, convoquée par le chef de l'État angolais, João Lourenço, est consacrée à la relance du processus de paix dans l'Est de la RDC, après le déploiement d'une mission de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), approuvée en août 2023, à Luanda.
C'était en marge du 37 e Sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine (UA) qui s'ouvre ce samedi 17 février dans la capitale éthiopienne.
Cette rencontre en parallèle s'est tenue en présence du chef de l'Etat congolais, Félix Tshisekedi qui séjourne sur place à Addis Abeba.
Selon le directeur-adjoint de la Cellule de la communication présidentielle, Giscard Kusema, cette réunion extraordinaire a tourné autour de la restauration de la paix dans l'Est de la RDC :
« Ce mini-sommet a quatre objectifs, à savoir : le retour à un dialogue constructif et réconciliateur entre la RDC et le Rwanda, la cessation immédiate des hostilités, le retrait immédiat du M23 des zones occupées, le lancement du processus de cantonnement du M23 et la mise en oeuvre du PDDRC-S ».
Alors que le 37e Sommet de l'UA qui s'ouvre ce samedi à Addis-Abeba se propose d'admettre la RDC au Conseil paix et sécurité de l'Union africaine (CPS). Cette instance décisionnelle africaine est l'équivalent du Conseil de sécurité des Nations Unies.
La RDC va désormais siéger aux séances à huis clos du CPS, 22 ans après son exclusion.