La Synergie des organisations de la société civile pour la sauvegarde de la paix (SOS PAIX) salue la décision du Conseil constitutionnel de maintenir l'élection présidentielle en annulant tous les actes de report pris par le président de la République et l'Assemblée nationale.
Lors d'une conférence de presse tenue hier, vendredi 16 février, le professeur Babacar Guèye et ses camarades de SOS PAIX qui regroupe 19 organisations de la société civile, demandant la tenue de cette présidentielle dans la limite temporelle de l'expiration du mandat du président de la République, ont proposé la date du 3 ou 10 mars prochain.
Les 19 organisations de la société civile engagées dans la lutte contre la tentative du président de la République et de l'Assemblée nationale de reporter la prochaine présidentielle et regroupées au sein de la Synergie des organisations de la société civile pour la sauvegarde de la paix (SOS PAIX) applaudissent des deux mains le Conseil constitutionnel après sa décision sur le maintien de cette élection.
Face à la presse hier, vendredi 16 février, le professeur Babacar Guèye et ses camarades se félicitant de cette « décision historique de nature à renforcer non seulement le prestige et la crédibilité de l'institution mais également à contribuer grandement à restaurer l'image du Sénégal », ont appelé à l'accélération de la cadence du processus électoral en vue de la tenue de l'élection avant le 2 avril prochain.
Dans leur déclaration lu par le doyen Djibril Gningue, la plateforme SOS PAIX est même allée plus loin en proposant que la date de cette élection soit fixée soit le 3 mars, soit le 10 mars prochain afin, dit-elle, de rester dans le cadre de la limite temporelle de l'expiration du mandat du président de la République. « Nous ne rejetons pas l'idée de concertation ou dialogue entre les acteurs mais nous disons que la priorité aujourd'hui, c'est la date de l'élection présidentielle.
Il faut d'abord régler cette question avant de parler de quoi que ce soit puisque nous sommes tenus par les délais », a fait remarquer pour sa part Ababacar Fall, Sg du GRADEC avant d'insister. « Si on veut rester dans le cadre de la Constitution, le premier tour de l'élection présidentielle doit se tenir le 03 mars ou au plus tard le 10 mars pour une passation de pouvoir le 2 avril ».