Le mini-sommet des chefs d'Etat sur la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC s'est poursuivi ce samedi 17 février à Addis-Abeba, dans un format bilatéral séparé.
Le médiateur et organisateur de cette rencontre, le Président angolais Joao Lourenço a rencontré tour à tour les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
C'était après l'ouverture de la 37è assemblée générale de l'Union africaine, placée sous le thème : « Eduquer un africain adapté au 21ème siècle ».
Après avoir rencontré séparément les Présidents congolais et rwandais, le président angolais, a promis de poursuivre sa médiation auprès de chacun des protagonistes à Luanda.
Cela dans le même format bilatéral séparé afin de convenir d'une issue favorable à cette question.
Cette réunion avait pour but de voir des mesures que les parties prenantes devraient prendre pour renégocier un cessez-le-feu entre les autorités de la RDC et le M23 et tenter de conduire, si possible, à un dialogue direct entre les chefs d'Etat du Rwanda et de la RDC.
Anticiper une grave crise
Le Président angolais a exprimé sa crainte de voir cette crise atteindre des proportions dangereuses qui finissent par affecter non seulement la région des Grands Lacs mais aussi la SADC, puisque la RDC fait également partie de ce bloc régional.
Cette inquiétude a été partagée ce samedi par Moussa Faki Mahamat president de la Commission de l'Union africaine qui, dans son discours, a noté que les Grands lacs multiplient les signes d'aggravation de leur sempiternelle crise nourrie des problématiques irrésolues dans l'Est de la RDC.
L'Afrique ne saurait pas baisser les bras et ne pas s'atteler à la promotion d'une vraie paix dans cette région, a-t-il insisté.