Addis Abeba, la capitale éthiopienne abrite depuis ce matin, les travaux du 37ème Sommet de l'Union Africaine placé sous le thème : « sous le thème « Construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage inclusif, tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique ».

On sait que les dirigeants de nombreux pays et chefs d'institutions se sont rendus à Addis Abeba pour participer à la conférence.

Cette rencontre qui réunit des chefs d'Etat et des gouvernements africains, s'organise sur fond de multiples crises politiques et sécuritaires qui secouent le continent.

En outre, il a été souligné que la paix et la sécurité, le commerce et la connectivité, les réformes institutionnelles, l'agriculture et le changement climatique, les droits de l'homme et l'autonomisation des jeunes, ainsi que les institutions et organisations figureront à l'ordre du jour de la conférence.

La cérémonie d'ouverture, qui a vu la présence des délégations venant des 54 pays membres, s'est déroulée en plusieurs séquences.

La cérémonie a connu l'observation d'une minute de silence à l'hommage du defunt président Namibian.

Lors de l'ouverture du sommet, le président de la commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, dont le mandat prend fin l'année prochaine, s'est exprimé ses inquiétudes du sort d'un continent affecté par plusieurs coups d'Etat et conflits.

Il a dit que la session actuelle se tient dans un contexte international marqué par des incertitudes inquiétantes, nourries des conflits géopolitiques, d'une gouvernance économique fragmentée aux conséquences imprévisibles.

Moussa Faki a dévoilé que l'intégration économique africaine a progressé même si la mise en oeuvre de la zone de libre éechange continental n'est pas au niveau attendu.

"Nos défis majeurs sont les problems de la mise en oeuvre de nos decisions dans différentes sessions." a révélé Moussa Faki.

Il a en outre indiqué que la réforme institutionnelle au sein de la commission de l'UA est une des préoccupations de son organisation de cette année.

Le président de la commission a remercié le secrétaire général des Nations Unies pour sa lutte pour que le continent africain ait la position et la représentation qu'elle mérite dans les organisations internationales.

En outre, il a salué la position du gouvernement sénégalais de prendre en considération la decision du conseil constitutionnel du pays pour décider la meilleur voie appelant a la tenue des élections dans un court délai possible.