Le président de l'Organisme général de l'information, Diaa Rachwan, a déclaré que l'Egypte niait catégoriquement les allégations circulées par certains médias internationaux concernant les préparatifs de l'Égypte de construire des unités pour abriter les frères palestiniens dans la zone adjacente à la frontière égyptienne avec la bande de Gaza, en cas du déplacement forcé à la suite de l'agression sanglante israélienne contre eux dans la bande de Gaza.
Rachwan a souligné que la position décisive de l'Égypte depuis le début de l'agression a été annoncée des dizaines de fois par le Président de la République et toutes les parties égyptiennes concernées, et stipule le rejet total de tout déplacement forcé ou volontaire des frères palestiniens de la bande de Gaza vers les territoires égyptiens, car il s'agit d'une certaine liquidation de la Cause palestinienne et une menace directe à la souveraineté et à la sécurité nationale égyptiennes, dont toutes les déclarations égyptiennes ont clairement indiqué que le Caire a les moyens d'y faire face immédiatement et efficacement.
Rachwan a ajouté que l'Egypte, avec sa position et franche, ne pouvait entreprendre aucune mesure sur son territoire, qui donne l'impression qu'elle est impliqué dans le crime du déplacement demandé par certaines parties israéliennes, car il s'agit d'un crime de guerre condamné par le droit international humanitaire. L'Égypte ne peut pas y être partie prenante, car elle fera tout ce qui est nécessaire pour y mettre terme et empêcher ceux qui cherchent à le commettre de le réaliser.
Le président de l'Organisme général de l'information a également souligné que certains médias internationaux avaient rapporté que l'Egypte avait commencé à construire un mur de séparation à sa frontière avec la bande de Gaza, expliquant que l'Egypte disposait déjà avant le déclenchement de la crise actuelle d'une zone tampon et des clôtures dans cette région, et qu'il s'agit là des procédures et des mesures que tout pays du monde prend pour maintenir la sécurité de ses frontières et la souveraineté sur ses territoires.