L'insécurité dans les zones périphériques de la capitale est loin d'être maîtrisée, comme le démontre l'incident survenu dans la commune d'Ambohijanaka, district d'Antananarivo Atsimondrano.
La nuit du 14 février, deux épiceries ont été attaquées par des bandits armés. Selon les informations de la gendarmerie, les malfaiteurs ont agi vers 18 heures, au moment où les propriétaires des lieux s'apprêtaient à fermer leur commerce.
A visage découvert
Selon les témoignages des victimes, cinq individus munis de deux pistolets automatiques se sont introduits dans la première épicerie. Certains se sont dirigés vers la caisse pour s'emparer de son contenu, dérobant ainsi 500 000 ariary et cinq cartouches de cigarettes. Pour s'échapper, ils se sont ensuite rendus dans une autre épicerie située à une soixantaine de mètres de là.
Agissant de la même manière, ils ont réussi à voler 200 000 ariary, cinq cartouches de cigarettes et les deux téléphones portables du propriétaire. Tout s'est déroulé très rapidement, et pour prendre la fuite, la bande a marché vers le sud-ouest, en direction de la commune de Tsiafahy. Heureusement, aucune victime n'est à déplorer dans ces deux attaques.
Problème de communication
Informés vers 19 heures, sept gendarmes de la brigade d'Andoharanofotsy se sont immédiatement rendus sur les lieux pour intervenir. Toutes les unités des forces de l'ordre limitrophes ont été mobilisées pour boucler les périmètres, mais cela n'a pas donné de résultats, aucun suspect n'a été arrêté. Ce qui est particulièrement surprenant est d'apprendre qu'un poste fixe de la gendarmerie est présent dans la localité, mais les éléments de cette unité n'étaient pas au courant de l'attaque, notifiée tardivement. Cela s'explique par le fait que la plupart des habitants de la commune ne disposent pas du numéro de téléphone des forces de l'ordre à contacter.