Burkina Faso: Conduite de la Transition - La veille citoyenne réaffirme son soutien aux autorités

18 Février 2024

La coordination nationale de la veille citoyenne patriotique a organisé, un meeting de soutien aux autorités de la Transition, le samedi 17 février 2024, à Ouagadougou.

Des milliers de personnes des 13 régions du Burkina Faso ont effectué, le déplacement sur Ouagadougou, le samedi 17 février 2024, pour témoigner leur gratitude aux autorités de la Transition au regard des efforts fournis pour la reconquête du territoire national. Au palais des sports de Ouaga 2000 où la rencontre s'est tenue en présence du chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré et d'autres membres du gouvernement, la mobilisation des défenseurs de la Transition a été de taille.

Difficile pour l'infrastructure de les contenir. Il a fallu un écran géant extérieur pour la retransmission du meeting afin de permettre à ces « nombreuses personnes », stationnées sous le soleil de suivre en direct la rencontre. « Vive le capitaine IB ! Vive la Transition ! Abas l'impérialisme ! » ont-ils scandé, entre autres. Cette rencontre de la coordination de la veille citoyenne patriotique a été une occasion, pour les représentants des 13 contrées du pays, d'adresser les félicitations et de faire parvenir les doléances des populations de leurs localités au chef de l'Etat.

En effet, après avoir dépeint la situation sécuritaire, la représentante de la région de la Boucle du Mouhoun, Salimata Compaoré, a salué les efforts des Forces de défenses et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Des champs ont été abandonnés par nos braves paysans. Les producteurs forestiers tentent de changer de métier. Allons-nous en mourir ? Non ! Monsieur le président de la Transition, la population de la région compte sur vous pour guérir ce mal », a-t-elle confié.

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« Puisse les mânes de nos ancêtres protéger le président »

Comme doléances, Mme Compaoré, a par ailleurs demandé à ce que l'on déloge les terroristes aux alentours de la vallée de Sourou, qui pour elle, est devenue le « Kidal » de la région.

Tout en implorant les mânes des ancêtres de protéger le chef de l'Etat dans la santé, pour mener à bien sa mission, elle a souhaité le retour de la paix au Burkina. Dans la même logique du soutien à la Transition, le président du mois de la coordination nationale pour la veille citoyenne patriotique et représentant de la région du Centre, Lassané Sawadogo, a témoigné la reconnaissance de la population aux autorités pour leur engagement et détermination pour la souveraineté nationale, la restauration de l'intégrité territoriale, la refondation de la société et l'amélioration de la qualité de vie des populations.

La tribune, qui lui est offerte, a-t-il dit, est une aubaine, pour saluer le chef de l'Etat et son gouvernement pour les prises de décisions allant dans le sens de la reconquête du territoire. Il s'agit pour lui, de la réorganisation de l'armée, l'affirmation de la souveraineté nationale par la création de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), le retrait du pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)...A l'issue de l'intervention des représentants venus de toutes les contrées du pays, le chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré s'est adressé aux populations, mobilisées.

Avant tout, il a remercié les chefs coutumiers, qui ne ménagent aucun effort pour la mobilisation des jeunes. Par la suite, le chef de l'Etat, a, d'entrée de jeux, fait la genèse de la fragilisation de l'armée burkinabè à travers la mise en oeuvre du Programme d'ajustement structurel (PAS) dans les années 90. Toutes ces actions, selon lui, ont conduit le pays au chaos, qu'il traverse aujourd'hui. Mais, depuis son arrivée au pouvoir, a-t-il dit, des efforts ont été engrangés sur le plan matériel afin de permettre aux FDS et VDP de faire face aux menaces des groupes armés terroristes.

Le capitaine Ibrahim Traoré a également déploré l'attitude de la CEDEAO, qui, a-t-il indiqué, viole les textes, régissant son fonctionnement. Avec le retrait du Burkina de la CEDEAO, sur le plan alimentaire, le pays peut s'auto-suffire. «Dernièrement, certains ont interdit l'exportation de certains produits alimentaires vers le Burkina. Ils ont donné une durée. Nous ferons en sorte qu'à la fin de cette durée, nous interdisions l'entrée de ces produits sur notre territoire », a-t-il affirmé. Quant aux « traitres », le président de la Transition est resté ferme. « Quiconque va trahir sa patrie au profit de l'impérialisme, sera traité comme tel », a-t-il prévenu.

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