L'Enseignant agrégé d'économie, écrivain et musicien, Felwine Sarr prône la poursuite de la mobilisation contre la tentative de reporter l'élection présidentielle du 25 février au 15 décembre initiée par le président Macky Sall et sa majorité parlementaire avec l'aide de leurs nouveaux alliés du groupe parlementaire « Démocratie, libéral et changement du Parti démocratique sénégalais (Pds). Invité de l'émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 18 février, Felwine Sarr a fait remarquer que nonobstant la dernière décision du Conseil constitutionnel et l'engagement du chef de l'Etat a appliqué cette décision dans les meilleurs délais, la « page n'est pas tournée » tant que la nouvelle date de cette élection n'est pas connue.
Le combat contre la tentative de reporter l'élection présidentielle du 25 février au 15 décembre initiée par le président Macky Sall et ses partisans est loin de connaitre son épilogue. L'avis est de l'Enseignant agrégé d'économie, écrivain et musicien, Felwine Sarr lors de son passage à l'émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 18 février. Interpellé par notre confrère Baye Oumar Gueye sur la décision du Conseil constitutionnel qui a annulé le décret du chef de l'Etat abrogeant celui portant convocation du corps électoral et déclaré contraire à la constitution, la loi votée à l'Assemblée nationale portant dérogation à l'article 31 de la Constitution et l'engagement du président Macky a appliqué dans les meilleurs délais cette décision. L'ancien responsable de la faculté d'économie et de gestion de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis a indiqué à ce sujet de que la « page n'est pas tournée ».
Et pour cause justifie, l'ancien membre du mouvement « Devoir de Résistance », un groupement d'universitaires opposés à la 3ème candidature du Président Wade en 2012 « nous sommes toujours au milieu du gué ». « Le communiqué issue de la présidence indique que le président respect la décision du Conseil constitutionnel mais on attend la prochaine étape qui est l'élection présidentielle organisée en temps et en heure pour que le calendrier Républicain soit respecté » a-t-il fait remarquer avant d'insister. « Il y'a une étape importante qui a été franchi, une bataille sociale, sociétale de dignité républicaine qui a été remportée mais nous attendons que le président prenne les bonnes décisions, qu'il convoque à nouveau le collège électoral ». Loin de s'en tenir-là, le co-fondateur avec Boubacar Boris Diop de la maison d'édition Jimsaan, basée à Saint-Louis, a par ailleurs, salué la forte mobilisation des sénégalais pour le respect du calendrier électoral qui a permis dit-il cette belle victoire de la démocratie sénégalaise contre le pouvoir en place.