Plus de 60 nouvelles recrues de la Société minière de Bakuanga (MIBA) ont réclamé, vendredi 16 février, leurs salaires de 8 mois.
Ils ont organisé un sit-in devant le bureau de la délégation syndicale de cette entreprise pour exprimer leur ras-le-bol.
« Il y a de cela 8 mois que je travaille à la société MIBA. On est venu ici pour revendiquer nos droits de nous payer régulièrement. Nous avons des familles. On est sensé payer le logement, nourrir la famille. La Société MIBA ne nous paie pas », a souligné l'un de ces travailleurs.
Le président de la délégation syndicale de la MIBA, Fébatar Ntumba a demandé aux autorités de leur entreprise de trouver une solution à ce problème.
« Notre travail comme syndicat, c'est d'accompagner et de défendre les intérêts du personnel et aussi de l'entreprise. Nous avons rencontré les autorités, mais la solution dont eux ont besoin, c'est d'être payé. C'est question que l'entreprise, avec la direction générale, trouvent une solution adéquate », a-t-il lancé.
Contacté, le Directeur général de la MIBA, André Kabanda, a exhorté ses agents à être calme, car leurs dossiers seront traités au cas par cas.
« Ils ont été engagés dans une irrégularité la plus absolue. Leurs contrats à la limite pouvaient être annulés. Si on les a retenus, pour les reprendre progressivement, ils doivent être patients et comprendre puisqu'on a déjà repris plus 140, ils étaient plus de 200, il reste que 60 », a-t-il expliqué.
Ces agents ont été recrutés par le comité sortant de la MIBA.