Madagascar: L'envers du décor diplomatique

Comme si la consécration de sa victoire par la Haute Cour Constitutionnelle n'était pas suffisante pour légitimer son triomphe lors de la présidentielle de novembre dernier. On nous surine que lors des sommets de Dubaï auquel il a participé ainsi qu'à celui des chefs d'Etat d'Addis- Abeba que tous les participants l'ont tous non seulement félicité mais ils ne cessent de citer la Grande Île comme un modèle de démocratie à suivre sur le continent africain. Là, il faut le dire, que la mission a été couronnée de succès, comme à l'accoutumée on sait que notre leader, en matière de communication, l'art et la manière, il est imbattable.

Seulement là où le bât blesse, cette tentative de confirmation sur le plan international ne rencontre pas l'effet escompté au pays, où, ce qui fait la une des journaux n'est pas ce succès diplomatique mais tout le contraire. En effet, les médias étalent le fait que la capitale malgache est la ville la plus sale d'Afrique, une nouvelle qui n'en est pas une pour la délégation partie là-bas, mais elle ne devait pas sûrement traîner dans les allées de ces sommets les coupures de journaux malgaches. Les mêmes médias font état du nombre jugé exagéré de l'équipe qui accompagne le président, on parle d'une centaine de personnes, « surbooking » qui minore les points positifs des contacts commerciaux et économiques entamés pendant cette tournée.

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Sans transition mais compris dans le titre. En ces périodes de pluies, il ne fait pas bon d'aller faire les courses puisque 'on se fait certainement arroser si on ne se couvre pas, mais en plus de patauger dans la boue, les prix des moindres légumes vous tombent comme une douche froide. Ce n'est pas une blague mais on ne vend pas une tomate si vous n'achetez pas en même temps un oignon car les marchands n'arrivent plus à écouler ces derniers, tant ils sont chers.

Oui, le panier de ménagère malgache devient de plus en léger. On sait que l'inflation est due, en partie, par l'anticipation à la hausse des prix par le consommateur mais quand on susurre que le prix du kilo de sucre va tendre vers celui du prix de litre d'essence, ça devient grave. Ainsi donc nous allons prendre un repas fade, la tomate et l'oignon nous masquent souvent l'absence de saveur des plats, tant pis ! Mais le café tel qu'il est ! L'avaler comme une tisane. Pouah !

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