L'année 2024 s'annonce comme un signe avant- coureur du baby-boom plus que sensible. Du nouvel an au 31 janvier pas moins de 441 naissances ont été encadrées par le service de maternité de l'hôpital régional de Labé si l'on se fié aux statistiques officielles déroulées par le maître des lieux Dr Ibrahima Sory Diallo.
À ce tableau heureux, 12 nourrissons ont succombé dès après leur expulsion et 146 césariennes ont été pratiquées sur ces 441 cas.
À l'heure qu'il fait, la nouvelle politique de l'administration hospitalière apporte des améliorations en bien de points sur les infrastructures disponibles mais ce lifting n'empêche que la maternité ne compte que 35 lits qui sont parfois tous occupés au même moment obligeant le service à libérer certains patients convalescents.
L'ignorance de leur groupe sanguin pour les parturientes et l'impossibilité de préparer des personnes du même groupe sanguin pour les cas d'urgence posent un sérieux problème pour le service et le pronostic des patientes.
Il y a aussi le fait pour certaines femmes de tenter d'accoucher seule ou dans des structures mal adaptées à leurs conditions et qui sont tardivement référées parfois juste pour s'éteindre à l'hôpital régional.
Il y a quelques semaines, dans le même sillage le service de transfusion sanguine déplorait que l'alimentation de sa banque sanguine rencontrait des difficultés et un déficit de remplacement dynamique.