Le 11 février 2024 a marqué le triste anniversaire du tragique assassinat de Richard Ratsimandrava, survenu exactement 49 ans auparavant, en 1975. Alors chef de l'État, sa mort brutale a laissé une marque indélébile dans l'histoire politique du pays. Aujourd'hui, des initiatives émergent pour rouvrir le dossier de cette affaire qui reste encore entourée de mystère.
Sous la houlette du député Paul Bert Rahasimanana, également connu sous le nom de Rossy, plusieurs associations, qui ont toujours commémoré Richard Ratsimandrava, se mobilisent pour dépoussiérer cette affaire et obtenir justice pour le défunt chef d'Etat. Hier, sur sa page Facebook, Rossy a annoncé avoir saisi le ministère de la Justice pour demander la réouverture de l'enquête sur la mort tragique de cet officier supérieur de la gendarmerie.
Cette démarche intervient après une déclaration de feu Didier Ratsiraka, faite sur une chaîne privée avant sa propre mort, dans laquelle il a révélé l'existence de « témoins encore vivants mais qui n'ont pas encore été entendus sur cette affaire ». Pour Rossy, ces nouvelles informations suggèrent l'émergence de « faits nouveaux » dans le dossier Ratsimandrava, justifiant ainsi une nouvelle intervention de la justice.
L'annonce de Rossy a suscité une forte réaction parmi les partisans de Richard Ratsimandrava. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses voix se sont élevées pour remercier l'initiative de cet élu et soutenir l'appel à la réouverture de l'enquête afin de demander que toute la lumière soit faite sur cet événement tragique qui a profondément marqué l'histoire du pays.
À ce jour, l'assassinat de Richard Ratsimandrava demeure un sujet de controverse et de spéculation en raison des nombreuses zones d'ombre qui l'entourent. La demande de réouverture de l'enquête représente une lueur d'espoir pour ceux qui cherchent depuis des décennies à faire éclater la vérité et à obtenir justice pour celui qui fut un leader prometteur pour le pays.