L'enquête concernant l'attaque contre la caserne de la brigade de gendarmerie survenue le samedi 20 février est en cours. Actuellement, les forces de l'ordre s'emploient à interpeller les personnes soupçonnées d'avoir participé à cet acte, causant d'importants préjudices à la gendarmerie et à l'État malgache. Jusqu'à hier, 27 suspects présumés ont été arrêtés. Ces individus sont reconnus pour leur participation directe à cet acte de vandalisme, occasionnant d'importants préjudices à la gendarmerie et à l'État malgache. Les enquêteurs ont obtenu ces résultats grâce à l'exploitation des photos prises lors de cet événement. L'identification de ces images a permis de déterminer que de nombreux suspects provenaient du fokontany d'Ivondro, lieu de résidence du présumé bandit, abattu par la gendarmerie et à l'origine de cette rébellion.
Des brigands. Il est à noter qu'actuellement, la situation à Ankazomiriotra n'est plus à craindre. Cela fait suite à la descente du ministre délégué chargé de la gendarmerie, le général Andry Rakotondrazaka, dans la localité, dimanche dernier. Cette visite lui a permis de tenir une réunion de travail avec des hauts responsables de la région Vakinankaratra, des forces de l'ordre et des notables locaux afin d'instaurer la paix à Ankazomiriotra et ses environs. C'était l'occasion pour lui d'évaluer l'état de la relation entre les gendarmes et les fokonolona dans la circonscription. À ce sujet, il en a conclu que cela n'avait jamais posé de problème et que la confiance existait entre les deux parties. C'est pourquoi le ministre a qualifié de brigands tous ceux qui ont participé à cette attaque de caserne.