Après la publication des résultats provisoires des élections provinciales, les assemblées provinciales sous état de siège, le Nord-Kivu et l'Ituri, ne se sont toujours pas réunies. Et de ce fait, ces provinces n'auront pas l'opportunité d'élire les sénateurs et gouverneurs. C'est ce qu'explique Jacques Djoli, professeur du droit constitutionnel.
« Dans tous les cas, tant que nous sommes dans l'état de siège, il n'y aura pas convocation de l'assemblée provinciale par le directeur administratif, il n'y aura donc pas bureau d'âge, il n'y aura pas installation du bureau définitif et il n'y aura pas élections des sénateurs ou des gouverneurs. C'est assez dommage compte tenu de l'impératif de la fonctionnalité de ces deux provinces, dura lex sed lex. Nous espérons que rapidement nous allons sortir de cette situation exceptionnelle », a expliqué Jacques Djoli.
Il rappelle que la priorité est la restauration de l'intégrité du territoire national.
« L'unité de la république exige que toute la population congolaise soit représentée au niveau national mais que surtout au niveau provincial, les institutions provinciales fonctionnent de manière régulière. Mais nous sommes dans une situation exceptionnelle. La situation est très grave. Ce qui doit nous préoccuper aujourd'hui, c'est comment restaurer l'intégrité du territoire de la République », insiste Jacques Djoli.
Il est interrogé par Michel Kifinda Ngoy.