Plus d'un mois s'est écoulé depuis le cambriolage qui a eu lieu dans le commerce d'Halima Beekharry à Midlands. Si, dans un premier temps, elle envisageait de fermer sa boutique après cette épreuve traumatisante, la femme de 65 ans a su trouver le courage de reprendre le travail avec le soutien de ses proches et des policiers.

«J'ai songé à arrêter de travailler, mais ma famille et la police m'ont encouragée à ne pas baisser les bras. D'ailleurs, je remercie les policiers qui ont procédé à l'arrestation du voleur et depuis cet incident, il y a des patrouilles régulières devant la boutique», confie Halima Beekharry. «Bann lapolis-la dir mwa kontinié travay parey, ou péna pou gagn per, é mwa osi mo santi mwa rasiré kan zot pas-pasé zot vinn gété si tou korek», relate Halima Beekharry.

Le 12 janvier, Halima Beekharry venait d'ouvrir son commerce et se trouvait seule dans sa boutique lorsqu'elle a aperçu un homme. «Je lui ai demandé s'il allait prendre quelque chose. Il m'a dit qu'il attendait que la pluie se calme», raconte Halima Beekharry.

Après avoir repéré les lieux pour s'assurer qu'il n'y avait personne aux alentours et que la commerçante était seule, l'individu a sorti un couteau et l'a menacée. «Pa kriyé pa fer tapaz», a dit le suspect avant de s'emparer de Rs 30 000. Halima Beekharry a préféré obéir au suspect pour ne pas mettre en danger d'autres membres de sa famille. Sa maison est annexée à la boutique. «Mo'nn préfer pa kriyé, tansion mo al kriyé mo garson vini li al blésé ou mem al perdi lavi dan li rod vinn sap mwa», poursuit Halima Beekharry.

Une fois le voleur parti, elle informe sa famille et la police. Le présumé voleur, Krishna Chuckowree, alias Pixen, habitant St-Hubert, a été arrêté le même jour à proximité de l'école du gouvernement de Midlands. Ainsi, bien qu'ayant été bouleversée par un acte malveillant, au lieu de se laisser abattre par cette épreuve, Halima Beekharry a décidé de se relever avec détermination.